Décoder l’éco : le scandale du Rivotril révélé par les statistiques

mise à jour le 12/05/22

Parmi tous les éléments utilisés depuis deux ans pour entretenir la psychose, le scandale du Rivotril est unique en son genre. Il ne s’agit pas d’une arnaque de comptage, mais bien de personnes qui sont décédées parce qu’on leur a injecté cette substance, sous prétexte d’une suspicion d’infection au covid-19. Il y a donc une vraie hausse artificielle de mortalité, qui a pu être déclarée très commodément « causée » par la maladie. Elle apparaît surtout en région parisienne, dans la région lyonnaise et dans quelques départements de l’Est. Les autres départements n’ont pas eu de hausse brutale de la mortalité, mais sans doute n’ont-ils pas utilisé le Rivotril avec autant de zèle.

On ne leur a pas donné toutes les chances…

Un soupçon d’euthanasie sans consentement, pour ne pas dire plus, plane sur les discussions le 7 juillet 2020 à l’Assemblée de la Mission d’information sur les conséquences de l’épidémie :

Olivier Youinou, co-secrétaire du syndicat SUD santé solidaires de l’AP-HP : « Dans le contexte de la crise liée au covid-19, on a jugé que des patients, essentiellement parce qu’ils étaient âgés, avaient une balance bénéfice-risque qui conduirait les réanimateurs à dire qu’ils auraient du mal à les sortir de la réanimation, mais cela reposait sur des données statistiques et non sur des données réelles, sur des études cliniques. […] Les équipes hospitalières intervenaient dans les EHPAD pour mettre en place un protocole préétabli, faisant notamment appel au Rivotril, pour des personnes âgées présentant une dépression respiratoire. »
Éric Ciotti, rapporteur : « C’est un protocole de fin de vie. »
Olivier Youinou : « C’est ce qui a été appelé le « protocole palliatif covid. Je voudrais relayer le témoignage de collègues qui ont dû mettre en place ce protocole sans avoir avec eux le médecin de l’EHPAD ou celui de l’hospitalisation à domicile. Ils ont dû agir sur les dires d’un médecin d’un Ehpad, qui avait téléphoné à son collègue de l’hospitalisation à domicile après avoir jugé que le patient était en dépression respiratoire et qu’il fallait mettre en œuvre le protocole palliatif. […] Quand bien même il serait exact que ces patients auraient eu des difficultés à sortir de réanimation, le sentiment qui reste est qu’on ne leur a pas donné toutes les chances. »

Le Média en 4-4-2.

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