Dans une tribune, Macron nous annonce qu’il veille sur la santé de la planète entière : « Nous nous engageons […] à garantir un accès universel et équitable à des vaccins, à des médicaments et à des produits de diagnostic sûrs, efficaces et abordables pour cette pandémie et celles qui suivront. »
Nous sommes très heureux d’apprendre, par le biais de cette tribune, qu’il y aura d’autres pandémies. Pas un mot sur la recherche de traitements dans ce texte. Cela dit nous voilà quand même rassurés : les produits des laboratoires sont déclarés utiles pour tout le monde, hommes, femmes, enfants, animaux, plantes ! Donc si les enfants sont vaccinés aux États-Unis (un exemple au hasard), ils le seront également en France. A condition que le gouvernement mondial soit instauré, selon le désir de notre premier épidémiologiste.
Aux Etats-Unis, Pfizer demande l’autorisation de vacciner les 12-15 ans
Pfizer et BioNTech, ont déposé le 9 avril une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des médicaments (FDA) pour vacciner les enfants de 12 à 15 ans. Dans un de leurs essais cliniques de phase 3 sur cette tranche d’âge, ils constatent que le vaccin a été « bien toléré et les effets secondaires étaient généralement cohérents avec ceux observés » chez 16 à 25 ans. Or dans cette dernière tranche d’âge, les effets secondaires sont nombreux, sans compter « des réactions allergiques sévères, y compris l’anaphylaxie, lors de vaccinations de masse en dehors des essais cliniques ». Pfizer n’en est qu’au stade de la recherche, donc « tous les participants à l’essai continueront à être suivis pour la protection et la sécurité à long terme pendant deux années supplémentaires après leur deuxième dose. » En revanche pas de suivi pour la vaccination de la population ne faisant pas partie des cobayes ! Après tout, ils s’en lavent les mains :
« Le vaccin Pfizer-BioNTech Covid-19 peut ne pas protéger toutes les personnes vaccinées. »
Nous voici rassurés !
Moderna aussi veut sauver les enfants du Covid
Le 16 mars 2021, Moderna a annoncé le lancement d’essais de son vaccin contre le Covid-19 sur 6 750 enfants de 6 mois à 11 ans aux Etats-Unis et au Canada. Déontologiquement, il faut demander son avis à un cobaye humain. Comment fait-on avec un bébé de six mois ?
AstraZeneca veut également protéger les enfants
Oxford/Astrazeneca a lancé en février un essai de phase II chez les 6 à 17 ans.
Les malades du Covid-19 sont de plus en plus jeunes
L’OMS l’affirme : les personnes de tous âges peuvent être infectées par le Covid-19.
Le 12 mars, lors d’une visite de Jean Castex à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, l’un des médecins du service de réanimation, avait évoqué « des patients plus jeunes qui présentent des formes plus graves ». Un « ressenti » qui se manifeste également dans les statistiques de Santé publique France, commente Ouest-France, aux analyses décidément aussi fiables que ses prévisions météo.
Véran : arrêtez de faire la fête !
Olivier Véran fait la leçon aux jeunes : « La majorité des transmissions se fait désormais dans des situations festives des plus jeunes, où les gestes barrières ne sont pas respectés. » Les nouveaux « cas », le « taux d’incidence » qui monte, qui monte, c’est donc la faute aux jeunes, ces irresponsables.
Les rave-partys sont-elles vraiment dangereuses ?
Les médias de propagande sont plus subtils que le ministre de la Santé. Le mensonge, il faut que quand même que cela ait un air de vérité.
Franceinfo : « Même si le risque de contamination est faible à l’extérieur, il reste théoriquement [c’est pas vrai, quoique…] possible d’être contaminé par des gouttelettes ou des aérosols projetés par une personne infectée se trouvant à proximité, selon plusieurs études [elles ne sont pas précisées, quel dommage !].
Faute de nouvelles hospitalisations après une rave-party de 2 500 personnes à Lieuron, c’est France Inter qui s’y colle : « Seulement 1 % des 2 500 participants à la rave-party de Lieuron (Ille-et-Vilaine) ont été testés, selon les informations fournies à France Inter par l’ARS de Bretagne. Difficile, sur cette base, de détecter le moindre foyer de contamination. »
C’était pourtant pas bien difficile de consulter les chiffres des hospitalisations par région. Ben, non, ils ne l’ont pas fait. Il aurait fallu dire : rien, il ne s’est rien passé ensuite.
Le rassemblement de Lieuron n’a d’ailleurs même pas existé, c’est tout dire ! Et c’est FranceBleu qui vous le dit ! D’ailleurs on prépare un test : « Un projet de festival-test est en préparation à Rennes. Un événement qui aurait lieu au Fort Saint-Père, près de Saint-Malo, au mois de mai, sur deux jours de concert en plein-air avec 2 000 spectateurs. » Du jamais vu — sauf à Lieuron.
Vacciner les 12-15 ans : est-ce urgent ?
Seule l’urgence peut justifier l’injection de vaccins qui n’en sont qu’aux essais.
Aux Etats-Unis, ce pays de 330 millions d’habitants, sur les 552 000 morts du Covid, depuis le 1er janvier 2020, il n’y a eu que 120 décès d’enfants de 1 à 14 ans.
En France on est fâchés avec les chiffres, mais on a quand même des pourcentages de décès du Covid-19, avec ou sans comorbidités (on ne va pas chipoter). Décès depuis le 1er mars 2020 : 0-14 ans : 0 % et 15-44 ans : 1 %. A 44 ans ont est toujours classés dans les jeunes dans notre beau pays.
Vacciner pour freiner la transmission du virus ?
D’après l’Inserm, plusieurs études démontrent que non seulement les enfants sont moins touchés que les adultes, mais que les transmissions en milieu scolaire proviennent majoritairement des adultes. Et puis, toujours selon l’Inserm, si « les vaccins protègent efficacement contre les formes graves de Covid-19. En revanche, leur capacité à empêcher la transmission du virus d’une personne infectée vaccinée à une autre personne est encore sujette à caution. »
Pour l’Inserm, la vaccination des enfants et des adolescents avec des produits sûrs et efficaces, suite à des essais rigoureux — pas comme ceux des adultes —, reste une arme à long terme. Une arme contre quoi ? Les enfants ne sont pas malades, ne transmettent pas le virus et les vaccins ne protègent pas de la contamination.
Vacciner les enfants : pour quoi faire ?
On imagine que si vous avez des économies, comme l’écrit le site Le Revenu « conseil en Bourse et placements », il vous faut profiter de l’essor de la santé. Euh… de la pandémie. Les vaccins : une affaire qui marche !
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.