Le journaliste Gérard Leclerc trouve la mort dans un accident d’avion en Loire-Atlantique

mise à jour le 27/08/23

L’animateur radio, Gérard Leclerc, qui a longtemps été la voix emblématique d’Europe 1 et connu aux côtés de Pascal Praud sur Cnews, a perdu la vie dans un tragique accident d’avion. Les circonstances de ce drame se sont déroulées mardi à Lavau-sur-Loire, en Loire-Atlantique. L’appareil qu’il pilotait a subitement disparu des écrans radars peu après son décollage depuis l’aéroclub de Loudun. Deux autres occupants étaient également à bord du petit avion.


C’est au cœur de cette paisible commune de Lavau-sur-Loire que s’est produit le tragique accident impliquant un modeste avion de tourisme, qui transportait entre deux à trois passagers. Parmi eux se trouvait Gérard Leclerc, le renommé journaliste de télévision.

D’après le communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi par le parquet de Saint-Nazaire, l’aéronef, un Robin DR 400 (un avion de tourisme monomoteur très utilisé dans les aéroclubs), avait décollé à 11h07 de l’aérodrome de Loudun, situé dans la Vienne, avec pour destination La Baule, dans la Loire-Atlantique. Les informations quant au nombre précis de passagers à bord restent encore à être confirmées, comme l’a indiqué le communiqué officiel. Les détails d’identité n’ont pas non plus été dévoilés.

Pascal Praud a exprimé un émouvant hommage à Gérard Leclerc sur Twitter suite à la tragique disparition de ce dernier dans un accident d’avion.

Des sources bien informées affirment que Gérard Leclerc était aux commandes de l’avion, ce qui a également été confirmé par le président de l’aéroclub de Loudun lors de déclarations aux médias locaux. Outre le journaliste, la fille de l’ancien ministre et président du Sénat, René Monory, ainsi qu’une amie de la jeune femme se trouvaient également parmi les occupants. Le voyage avait pour but de se rendre à La Baule, où Gérard Leclerc avait prévu d’assister à un concert donné par son demi-frère, le célèbre chanteur Julien Clerc, ce jeudi.

Le mystère plane quant aux derniers instants avant le crash. À 11h37, le pilote de l’avion avait notifié à la tour de contrôle de l’aéroport de Nantes son entrée dans l’espace aérien de Saint-Nazaire. Cependant, il n’a pas effectué la même démarche auprès des autorités de cette dernière, comme l’a révélé le parquet. L’avion n’a émis aucun signal de détresse. Les données de vol tracent sa trajectoire jusqu’à 11h42, moment où il a brusquement disparu des radars. Sa localisation était alors à proximité de Lavau-sur-Loire.

Les premiers éléments de l’avion accidenté ont été repérés dans les cours d’eau, notamment une roue et un fragment de l’immatriculation de l’appareil. Jusqu’à présent, malgré les recherches entreprises, aucun corps n’a encore été retrouvé. L’enquête est compliquée par le fait que l’avion est immergé à plusieurs mètres de profondeur dans une zone aux courants forts, ce qui limite grandement la visibilité des plongeurs, selon les explications du parquet de Saint-Nazaire. Une source proche de l’enquête a toutefois révélé que les débris renferment les corps de deux personnes, mais leur extraction s’avère difficile.

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