Ce procédé de délation infamant s’inscrit dans le droit fil de la presse d’extrême-droite de l’entre-deux-guerres telle que « Gringoire » ou « Je suis partout ». Entre autres basses besognes, Rudy Reichstadt vient de produire récemment une pseudo-scientifique et très prétentieuse « cartographie de la complosphère« , sous forme de nébuleuses aux couleurs acidulées. Il prétend traquer ainsi toute personne ou tout média sur les réseaux sociaux développant des théories « conspirationnistes » donc fausses et nuisibles.
Toute personne et tout média ? Pas tout-à-fait. Par exemple, l’UPR figure dans la nébuleuse des « Pro Kremlin » et « Anti-américains », au motif que François Asselineau remet en cause, à juste titre, les narratifs officiels de l’oligarchie euro-atlantiste (sur la construction européenne, l’euro, l’OTAN, la destruction de Nordstream, la guerre en Ukraine, etc).
Mais l’examen attentif de ces nébuleuses réserve de sacrées surprises comme Zemmour et ses collaborateurs n’apparaissent nulle part, et notamment pas dans la nébuleuse censée traquer les « anti-islam » et théoriciens du Grand Remplacement !
Comprendre pourquoi permet de comprendre qui, aujourd’hui en France, porte la véritable opposition à l’hégémonie américaine.
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