Écrire pour alerter : Rencontre avec Nicolas Boucher, auteur de « Fallait-il tuer Macron ? »

Dans son roman provocateur et intriguant intitulé "Fallait-il tuer Macron ?", l'auteur anonyme Nicolas Boucher explore les méandres d'une fiction politiquement incorrecte, mettant en scène l'assassinat du président Emmanuel Macron. À travers les lignes, Nicolas Boucher dévoile une critique acerbe du système politico-financier contemporain, dénonçant la vacuité des personnalités politiques contrôlées par une entité qui suit un plan bien précis.

mise à jour le 10/02/24

Dans cette interview exclusive, Nicolas Boucher dévoile les motivations derrière son livre, discute de sa vision de la littérature face au tournant liberticide et analyse les enjeux liés à la situation actuelle de la société. L’auteur partage également ses réflexions sur la démocratie, les dangers de la manipulation cognitive, et encourage la jeunesse à s’éveiller face à la menace grandissante d’une société contrôlée.

La conversation avec Nicolas Boucher offre un aperçu fascinant des motivations et des idées qui sous-tendent son livre, que nous vous conseillons fortement, tout en suscitant une réflexion profonde sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

Le Média en 4-4-2 : Bonjour Nicolas, et bienvenue sur Le Média en 4-4-2. Pouvez-vous nous expliquer la genèse de votre livre et d’où vous est venue la drôle d’idée d’imaginer l’assassinat de notre cher président Emmanuel Macron ?

Nicolas Boucher : En soi l’idée d’assassiner Emmanuel Macron n’a rien d’original. Je ne suis pas loin de penser qu’elle a germé dans bien des têtes, et dans sa forme encore la moins métaphorique, la moins fictionnelle.

L’idée du livre est née plutôt d’une double volonté :

  • Celle de s’interroger sur le bien-fondé (le sens et l’utilité) de la suppression d’une figure telle celle d’Emmanuel Macron. Macron fait partie de cette espèce de nouveaux gestionnaires déguisés en hommes politiques. C’est une génération sortie tout droit (« armée et casquée » telle Athéna de la tête de son père), d’officines, de think tanks et de cercles financiers qui les forment et les apprêtent à administrer un pays en fonction de leurs propres intérêts. Par nature, ces figures sont substituables, n’ont ni génie ni vertu, ni personnalité. C’est une vraie question de savoir s’il ferait sens de les supprimer, une autre figure pouvant aussitôt les remplacer. C’est une des questions que soulève le livre.
  • Sauver l’honneur de la littérature en faisant le choix du roman, celle-ci s’étant à mes yeux compromise autant que s’est compromis le monde de la culture, en faisant allégeance au tournant ouvertement liberticide pris ces quatre dernières années.

« Aujourd’hui -et disons en gros depuis la mort de Céline-, une petite verroterie sans valeur nous est vendue sous l’apparence de la littérature. »

Le Média en 4-4-2 : On peut constater que vous faites effectivement honneur à la littérature car votre style d’écriture est très agréable à lire. Difficile à imaginer que vous soyez un novice en la matière ! Sans vouloir vous démasquer (car on sait qu’on n’y arrivera pas), que pouvez-vous nous dire de vos rapports avec la Littérature ? Pouvez-vous également développer votre vision du « tournant liberticide » pris par ce milieu ?

Nicolas Boucher : Je vous sais gré de ce compliment. Je ne suis pas un écrivain de métier ; cette expression ne sonne-t-elle pas, au demeurant, comme un terrible oxymore ? C’est une chose d’écrire (je m’y essaie depuis 40 ans), une autre d’accéder à une certaine reconnaissance sociale à travers elle. Mes rapports à la littérature vont au-delà d’une intimité. La littérature m’a fait ce que je suis. Je ne la distingue pas de la vie en général, elle est la vie même. Toute révérence gardée, je suis comme un petit Leopardi reclus dans sa bibliothèque de Recanati. Je n’ai, quoi qu’ait été mon parcours professionnel, jamais vraiment quitté la bibliothèque de mon père. Aujourd’hui -et disons en gros depuis la mort de Céline-, une petite verroterie sans valeur nous est vendue sous l’apparence de la littérature. Celle-ci n’a pas échappé à la grande supercherie du monde de la culture, à son inclusion dans le monde affreux des marchands. Il m’apparaît important de montrer que certains y sont encore attachés. Dans des soupentes, aux confins, des individus s’y consacrent encore. Cette pensée permet d’espérer.

En France, le milieu littéraire a montré à quel point il était inféodé au pouvoir, aux prébendes qu’il lui octroie, à ses petits rubans. Aucune voix ne s’est élevée chez les auteurs les plus en vue pour condamner la politique coercitive, infantilisante qui est désormais celle de nos dirigeants. Au contraire, ce milieu a fait bloc autour de ses privilèges. Gens de plume, de théâtre (A.Mnouchkine a publié une lettre ouverte pour tancer le gouvernement, afin qu’il accélère….la politique vaccinale), philosophes (à l’exception notable de Giorgio Agamben, mais c’est un italien), tous ont fait montre dans le meilleur des cas d’une dangereuse candeur, dans le pire d’une criminelle servilité. C’est le marasme auquel a conduit la si convoitée « exception culturelle française ». Une culture massivement soutenue par l’État, que devient-elle, quand celui-ci bascule dans la dictature ?

Le Média en 4-4-2 : Le héros de votre roman nous donne son point de vue sur l’état déplorable de notre beau pays, sur cette dictature qui s’installe progressivement, et d’une manière beaucoup plus visible depuis mars 2020. L’écriture de ce livre est-elle un moyen de tenter de secouer ceux qui ne voient ou ne veulent pas voir le gros danger qui nous menace tous ?

Nicolas Boucher : Il est difficile de ne pas revendiquer, au travers de cette fiction, une action militante. Ma nature me porte peu à l’action, et si j’en suivais tout à fait la pente, c’est davantage à une forme de résistance intérieure (comme celle thématisée par Hannah Arendt avec le concept de « inner resistance » dans ses années d’exil new-yorkais) qu’elle me conduirait. Pourtant, face à la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui, j’ai ressenti la nécessité de faire quelque chose. Le délitement de notre société, le basculement vers une société d’hyper-surveillance où l’homme se trouve dessaisi de toute forme de souveraineté ne sont pas le fait du sens de l’histoire. Ils sont le résultat d’une décision, d’actions savamment orchestrées par un petit nombre de personnes. Nous sommes nombreux à le savoir, mais hélas, encore plus nombreux à demeurer dans l’ignorance. En pointant du doigt les effets les plus dévastateurs de cette série d’actions (la médiocratisation des élites, le déclin des valeurs morales et culturelles, la standardisation d’un humain mal nourri, mal vêtu, n’ayant plus les moyens de son indépendance et de son libre-arbitre), le narrateur dénonce en effet pour éveiller. Il ne nous reste pas beaucoup de temps pour cela. Bientôt, il sera trop tard.

« S’informer (à des sources dissidentes) et voir dans chaque dispositif digital mis à notre disposition une des figures de l’ennemi, voilà ce que chacun peut faire à son niveau. »

Le Média en 4-4-2 : Votre arme à vous est donc l’écriture. Que pouvons-nous tous faire à notre niveau pour contrer cette oligarchie avant qu’elle nous enferme définitivement dans une prison à ciel ouvert ?

Nicolas Boucher : Le conflit qui se joue a principalement lieu (pour l’instant) dans les têtes. C’est pourquoi son levier principal, celui qui a permis de mettre en place hier la peur du virus, aujourd’hui déjà le spectre d’une nouvelle guerre en Europe ou bien d’un bouillonnement climatique funeste à l’humain, ce levier est cognitif. Les états-majors des armées du monde ne cachent au demeurant pas que la guerre de demain sera une « cognitive warfare », l’enjeu étant celui de l’emprise sur les cerveaux des populations qu’on souhaite conquérir ou aliéner. Il est peu probable qu’on rejoue, en Europe, à la bataille de char. La raison en est que les faiseurs de guerre n’en ont tout simplement pas besoin. Il faut et il suffit pour vassaliser un peuple d’opérer un contrôle sur ce qu’il pense, et d’instiller en lui les pensées qu’on souhaite. Les technologies et les dispositifs digitaux le permettent depuis longtemps. Notre dépendance individuelle aux smartphones, patiemment élaborée sous le fallacieux argument de la facilitation, a franchi un nouveau cap. Le cheval est entré dans Troie. Au-delà de ce qu’on ne peut mieux nommer que vous ne le faites une activité de contre-propagande, il appartient à chacun de savoir jusqu’où il est prêt à renoncer à sa souveraineté. Quel usage faire de son smartphone est devenue une question du politique. S’informer (à des sources dissidentes) et voir dans chaque dispositif digital mis à notre disposition une des figures de l’ennemi, voilà ce que chacun peut faire à son niveau.

 « Emmanuel Macron est, en effet, un produit très standardisé. Celui de la haute finance dont l’entrisme au sein des grandes entreprises, des groupes de pression, des médias permet, avec célérité désormais de transformer un inconnu sans vertu en personnage d’exception éligible, et bientôt élu. »

Le Média en 4-4-2 : Votre héros croise le regard d’Emmanuel Macron au moment fatidique et il n’y a vu « rien de véritablement humain (…) Nous étions là face à une supercherie. A une construction. A une marionnette. » On comprend vite en vous lisant que vous ne croyez pas que notre Président ait été « démocratiquement » élu : comment selon vous a-t-il « gagné » deux élections à la suite ?

Nicolas Boucher : Emmanuel Macron est, en effet, un produit très standardisé. Celui de la haute finance dont l’entrisme au sein des grandes entreprises, des groupes de pression, des médias permet, avec célérité désormais de transformer un inconnu sans vertu en personnage d’exception éligible, et bientôt élu. A la construction de cette image, de part en part propagandiste, s’est ajoutée à nouveau l’utilisation d’une vieille recette française : l’agitation du spectre du fascisme. Les officines savent qu’en France cette méthode est toujours opératoire, beaucoup de nos concitoyens demeurant captifs d’une dichotomie droite/gauche qui n’a aujourd’hui plus de sens. Sans même faire l’hypothèse d’une fraude (je ne suis pas informé assez pour y prêter caution), on ne peut plus parler, avec un tel mode opératoire, de démocratie. C’est un leurre de penser que le vote – fût-il sans médiation représentative- est la marque de la démocratie. Encore faut-il que les électeurs soient en capacité, et d’abord parce qu’on ne les manipule pas, de discriminer entre le vrai du faux. Le vrai, c’est que le méthodique travail des officines trans-nationales a, depuis des décennies, faussé le jeu politique. Tout en ruinant les souverainetés nationales, en tissant le grand ret dans lequel nous sommes pris (juridico-administratif d’abord, et puis étendu à la moindre parcelle de notre vie avec le digital), on a continué à nous faire croire que nous restions libres, que voter en était la meilleure preuve. Ce n’est pas une fraude technique. C’est une fraude morale. Elle est pire, en somme.

« Le temps de notre liberté est en effet compté. Les dispositifs permettant la transformation de l’homme en objet connecté sont déjà en place. Cinq, dix années sont désormais des échéances horriblement réalistes pour cette mise en place finale. »

Le Média en 4-4-2 : Cette fraude morale a été rendue possible comme vous l’écrivez par notre propre faiblesse. « Nous avons abdiqué dans la fête », la société de divertissement ayant joué son rôle. Mais maintenant que les frigos sont de moins en moins remplis, peut-on espérer un réveil, un sursaut ? Avons-nous encore du temps avant que la société du « crédit social à la chinoise » ne soit mise définitivement en place ?

Nicolas Boucher : La société de divertissement a fait davantage encore que de « jouer son rôle ». D’autres avant moi -Philippe Muray évidemment- ont identifié dans ce tournant autre chose qu’une tendance, un sens contingent que l’histoire des sociétés occidentales modernes auraient pris. C’est la nature de notre être alors qui s’est transformé. Nous avons succombé à la tentation. Qu’on interprète ces paroles en un sens religieux ou non importe peu. C’est bien d’un reflux de notre rapport à la spiritualité qu’il s’est alors agi. Le loisir le plus abêtissant s’est substitué aux pratiques diverses stimulant, depuis des temps immémoriaux, le corps ; élevant l’esprit. Il ne s’agit pas de prôner un quelconque élitisme. Avoir soin de polir un meuble, de réparer une mobylette, de surveiller son levain qui gonfle sont autant d’activités pouvant élever l’esprit le plus simple. Ce sont des rapports à la spiritualité où chacun, dans l’intimité de son moi, peut se voir grandir, éprouver fût-ce dans de minimes choses, la fierté de la perfection. L’hyper-festivité (Muray, encore) a méthodiquement sapé les valeurs sédimentées dans ces activités (la lecture, l’artisanat, un rapport brut à la nature), les remplaçant par l’injonction, stérile, narcissique et morbide de la jouissance.

J’ignore si les pénuries, ou toute autre événement signalant que la fête est finie seront à même d’éveiller les consciences. Nous souffrirons oui, mais comprendrons-nous ? Si c’était le cas, je les appelle de mes vœux. Le temps de notre liberté est en effet compté. Les dispositifs permettant la transformation de l’homme en objet connecté sont déjà en place. Cinq, dix années sont désormais des échéances horriblement réalistes pour cette mise en place finale.
On doit alors encourager n’importe lequel des moyens de s’éveiller et de se révolter. N’importe lequel.

« Nous sommes dans la caverne de Platon. Une fois que nous aurons compris que nous sommes victimes d’une illusion, nous verrons la réalité en face. Nous aurons franchi le miroir. Macron alors, sera bel et bien mort. »

Le Média en 4-4-2 : Certains qui nous lisent depuis le début doivent se demander à quoi cela peut-il servir de tuer Macron puisqu’il n’est qu’une tête de l’hydre ? Pouvez-vous les éclairer ou préférez-vous qu’ils se plongent dans votre roman pour y trouver la réponse de votre héros ?

Nicolas Boucher : C’est effectivement une question centrale. Je l’ai traitée, pour ainsi dire, d’un pas de côté. Le modus operandi de l’assassin ressort de la logique de l’effacement. Il permet un crime subtil, entre véritable assassinat et meurtre métaphorique. Macron n’est qu’une image posée devant nos yeux pour faire écran à la réalité de notre asservissement. Il s’agit donc davantage de supprimer cette image, de franchir l’espace au-delà de ce miroir sans tain qui nous est tendu, que de se débarrasser du corps, contingent, qui l’anime. Chez nous cette forme contingente dans laquelle s’incarne le mal s’appelle Macron. Au Canada elle s’appelle Trudeau, ailleurs Arden ou Biden. Peu importe les corps. Peu importe qu’ils demeurent ou pas. D’autres incarnations en effet sont en attente, le petit laboratoire des Young Leaders du WEF en est plein. En revanche, il importe de ne pas se laisser fasciner par ces images. De ne pas les prendre pour la réalité. Nous sommes dans la caverne de Platon. Une fois que nous aurons compris que nous sommes victimes d’une illusion (Macron est le Président des français, bon an mal an il nous gouverne), nous verrons la réalité en face. Nous aurons franchi le miroir. Macron alors, sera bel et bien mort.
Platon n’omet pas de dire que la sortie de la caverne est un moment douloureux. Il faudra en passer par là.

Le Média en 4-4-2 : Votre livre est donc sorti le 5 décembre dernier, le jour où votre héros s’est débarrassé du tyran. Quel accueil avez-vous reçu de la part de vos premiers lecteurs ? On imagine que vous attendez avec impatience la critique de Libé ?!?

Nicolas Boucher : Je dois confesser une réception enthousiaste. Mais elle s’explique car le livre n’a encore touché qu’un certain lectorat, en dissidence. Il sera plus intéressant de voir son effet sur des lecteurs moins informés, ou toujours captifs du narratif dominant. La mise au centre de la question du tyrannicide aura certainement un impact très clivant en France. Elle hante l’imaginaire collectif, c’est elle qui fera chacun s’arc-bouter contre un avis positif ou négatif (Les suisses ainsi semblent lire mon livre d’une façon, si je puis dire, plus détendue, moins passionnelle ; héritage peut-être d’un temps -celui de Rousseau- où république et souveraineté étaient dans leur esprit clairement solidaires).

Effectivement le positionnement de la presse subventionnée sera déterminante. Je pense qu’il oscillera entre invisibiliser tout à fait le livre ou prendre le risque, même dans des articles d’estoc et de taille, de le populariser. N’étant pas homme de communication, je reste très en retrait de cet effort de publicité. Je rends ici hommage aux personnes qui en ont la charge. Il n’est pas anodin de noter que cette équipe travaille dans l’esprit des imprimeurs de Londres ou de La Haye alimentant en libelles la France du Capet qu’on allait bientôt raccourcir d’une tête. Ce sont des gens merveilleux, de tracts et de barricades (vous aurez compris que je ne le suis pas). Je les ai surpris nuitamment, scellant sous plis le livre dans le petit atelier équipé à cette fin d’une geste déjà clandestine. Ils s’enthousiasmaient de voir des commandes en Belgique, en Suisse, au Canada. L’un d’eux a dit le regard brillant : « L’esprit libre est partout ». Voilà ce que sont ces gens. Il sera difficile de les arrêter.

« Nous sommes à un de ces rares moments de l’histoire où les jeunes générations sont en passe de ne plus posséder l’habileté, le capital culturel, les outils conceptuels de leurs ascendants. »

Le Média en 4-4-2 : Merci Nicolas pour le temps que vous nous avez accordé. Nous espérons que notre entretien donnera envie à nos lecteurs de se procurer votre livre auprès de votre petite équipe, et que vous parviendrez à sortir du cercle des lecteurs de la « dissidence ». Nous vous laissons le mot de la fin !

Nicolas Boucher : Le mot de la fin ne peut qu’être à l’adresse de la jeunesse. C’est elle -par nature- l’espoir, c’est aussi pourquoi elle est la cible privilégiée de la caste mondialisée et de sa propagande. Nous sommes à un de ces rares moments de l’histoire où les jeunes générations sont en passe de ne plus posséder l’habileté, le capital culturel, les outils conceptuels de leurs ascendants. Il n’est pas rare aujourd’hui de voir des enfants d’universitaires hébétés devant leurs écrans, incapables de la moindre introspection autant que de savoir quel mystère peut bien présider à la confection d’une compote. L’histoire a connu à de rares occasions de telles rétrogradations (après la disparition de la haute civilisation minoenne par exemple, il n’est qu’à voir alors comment l’habileté à la poterie s’est momentanément perdue). Nous sommes à un tel carrefour. La supercherie d’habiletés nouvelles, d’une « augmentation » de l’homme portée par des « digital natives » est un leurre que toutes les études conduites en milieu scolaire ne cessent de mettre à jour. Il ne s’agit pas de refuser la numérisation, ce serait absurde et vain. Il s’agit de dire aux jeunes qu’à travers elle s’instille aussi le poison de la corruption de leurs esprits. Leur smartphone en guise de meilleur compagnon, beaucoup d’entre eux sont déjà mithridatisés. Il faut leur dire continument : utilisez vos smartphones tant que vous voudrez. Mais l’homme libre sera toujours celui qui peut faire sans.

Pour vous procurer le livre « Fallait-il tuer Macron ? », rendez-vous sur le site d’Apotastena.

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