Bien que le gouvernement tente de minimiser l’impact des 10 à 20 % du personnel soignant qui se refusent à se faire vacciner, sur le terrain, les effets de la suspension de ces travailleurs se font sentir. C’est le cas à Mulhouse où 500 et 600 agents ne répondaient pas aux règles de l’obligation vaccinale à la veille de son entrée en vigueur, comme le rappelle le quotidien régional L’Alsace : « Dans des services déjà à flux tendu, une ou deux personnes en moins, cela pourra poser de sérieuses difficultés. »
Ce n’est pas faute d’avoir prévenu, puisque le 19 août Marie-Stella Muninger et Nathalie Voegtlin de l’UNSA GHRMSA protestaient contre l’obligation vaccinale.
« Les gens veulent travailler, ils veulent rester dans leur service (…) et finalement on va les enlever et on va perdre de la main-d’œuvre ! »
?Marie-Stella Muninger et Nathalie Voegtlin de l’UNSA GHRMSA après la réunion avec la direction: « Les gens veulent travailler, ils veulent rester dans leur service (…) et finalement on va les enlever et on va perdre de la main d’œuvre ! ».#ObligationVaccinale #Mulhouse pic.twitter.com/eX1NB9ccOf
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) August 19, 2021
Aujourd’hui la situation est catastrophique. Le service des urgences de la clinique du Diaconat doit fermer à cause de « l’importante pénurie de personnel que rencontrent actuellement les établissements de santé ». Dans cette fuite en avant, le gouvernement reste silencieux et préfère jouer la carte de non-assistance en personne en danger. Impossible de voir dans l’obligation vaccinale le moindre souci de préserver la santé des Français. Une situation surréaliste !
Covid-19: après la suspension de soignants non vaccinés, les difficultés des pharmacies et des hôpitaux pour les remplacer pic.twitter.com/hJD6fzkiPY
— BFMTV (@BFMTV) September 24, 2021
Marcel D. pour Le Média en 4-4-2