Ce 14 février sur LCP, Estelle Youssouffa a vivement interpellé le député LFI, François Piquemal, en soulignant qu’il était nécessaire de revenir sur certains faits. Elle a rappelé les défis auxquels Mayotte est confrontée depuis longtemps, soulignant « l’importance d’une coopération avec les Comores« .
Par la suite, la députée a critiqué la politique de LFI, la qualifiant de déconnectée de la réalité. Elle a mis en lumière la question de la corruption et de la violence à Mayotte, rappelant que « la pauvreté ne justifie en aucun cas la violence« . Enfin, elle a reproché à François Piquemal une certaine hypocrisie dans sa vision de la solidarité, pointant du doigt les différences de traitement entre les régions.
« Vous êtes d’une mauvaise foi inouïe quand vous parlez de Mayotte » :@DeputeeEstelle critique les solutions et les « âneries » de la @FranceInsoumise. #Mayotte #Immigration #CVR pic.twitter.com/BnJ6S24xda
— LCP (@LCP) February 14, 2024
L’insécurité sur le sol mahorais a poussé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à venir sur cette île de l’Océan Indien pour y « apporter des réponses », le 11 février 2024. Il a annoncé vouloir procéder à une « révision constitutionnelle » concernant le droit du sol Mahorais afin de supprimer son automaticité. Cette idée qui avait été évoquée dernièrement lors du projet de loi immigration a relancé le débat entre une droite favorable à sa suppression à l’image d’Eric Ciotti, et une gauche « inquiète », selon Aurélien Taché. Autre mesure annoncée : la mise en place de l’opération Wuambushu 2 dans laquelle figure l’installation d’un rideau de fer maritime, le déploiement de 15 gendarmes du GIGN ou encore la mise en place d’un escadron « Guépard » afin de réduire les violences sur place. Alors que la population du 101ème département français organise elle-même sa protection à travers des blocages, quel avenir se dessine pour Mayotte et sa population ?
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