Une pétition demandant la dissolution de la Brigade de Répression de l’Action Violente Motorisée (BRAV-M) approche les 250 000 signatures. Cette brigade créée en mars 2019 sous l’impulsion du préfet Lallement pour faire face au mouvement des Gilets Jaunes est devenue l’un des symboles de la violence policière.
Les signataires de la pétition dénoncent les exactions violentes et brutales commises par ces brigades motorisées à l’encontre des manifestants. Les témoignages circulent dans le monde entier et entachent l’image de la France. Ils font état d’un emploi disproportionné et arbitraire de la force, en contrariété avec le schéma national de maintien de l’ordre.
Loin d’assurer un retour à l’apaisement, l’action de la BRAV-M participe à l’augmentation des tensions, y compris à l’encontre des forces de l’ordre. Son mode d’intervention évoque le souvenir des voltigeurs, une brigade dissoute en 1986 après l’assassinat de Malik Oussekine.
Les signataires rappellent que le droit de manifester convoque des droits fondamentaux garantis par notre corpus constitutionnel : la libre communication des pensées et des opinions, la liberté d’aller et venir ou encore la liberté de réunion et d’association. Ils demandent donc la dissolution de la BRAV-M pour préserver ces droits et s’opposer à tout usage excessif de la force qui viendrait les entraver.