Politique internationale

La France va retirer la nationalité française à Kemi Seba… mais il n’en a rien à foutre : « C’est comme un Ballon d’Or dans le cadre de la géopolitique. »

Ah, la France, ce pays qui se vante d'être le berceau des droits de l'homme et de la démocratie ! Mais voilà qu'une nouvelle péripétie vient éclairer d'un jour nouveau cette prétention auto-proclamée.

mise à jour le 01/03/24

La dénationalisation de Kemi Seba, suite à ses opinions critiques envers la politique étrangère française, suscite un débat sur la liberté d’expression en France.

Monsieur Stellio Gilles Robert Capo Chichi, alias Kemi Seba, naît le 9 décembre 1981 à Strasbourg, se voit retirer sa nationalité française pour avoir osé exprimer des opinions un tantinet dérangeantes pour les susceptibilités gouvernementales.

Imaginez un peu : un pays qui se targue de défendre la liberté d’expression, mais qui, dès que quelqu’un ose élever la voix un peu trop haut, se précipite pour lui ôter sa citoyenneté ! C’est un peu comme si le chef du club des droits de l’homme décidait de bannir les membres qui osent critiquer le menu du buffet. C’est ironique, n’est-ce pas ? C’est pourtant la France qui aime donner des leçons de démocratie à la Russie.

Et quelle est donc la raison de cette mesure radicale ? Eh bien, semble-t-il que Monsieur Seba ait eu l’audace de critiquer la politique étrangère française, au grand dam des oligarques qui ne supportent pas qu’on chamboule leur petit monde bien ordonné. Mais attendez, ce n’est pas tout ! Kémi a bénéficié du soutien de deux députés français : Jean-Victor Castor et Davy Rimane, qui l’ont accueilli en Guyane. Quatre cents spectateurs se sont pressés pour venir voir le militant panafricain, pour le plus grand malheur de Street Press, organe financé par George Soros.

Kémi Séba a même reçu une médaille des mains de la maire de Cayenne, Sandra Trochimara, de quoi parfaire sa panoplie. L’homme cartonne aux Antilles, il fait salle comble contrairement à nos politiques qui aiment les Antilles de loin…

Ministère de l’Intérieur et des Outremer

« Votre comportement et vos propos révélant une posture constante et actuelle résolument anti-française, susceptible de porter gravement atteinte aux intérêts français et de nature à caractériser une déloyauté manifeste à l’égard du pays dont vous avez la nationalité, j’ai à cet effet décidé d’engager à votre endroit une procédure de perte de la nationalité française au sens de l’article 23-7 du code civil. »

Et pour ajouter une touche d’ironie supplémentaire, Kemi Seba est loin d’être ce que l’on pourrait appeler un pleurnichard. Comme dirait Brigitte : « Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre ! »

En effet, l’homme ne se contente pas de rire de cette anecdote qui ajoute une médaille à son tableau de chasse, il n’est pas un anti-russe primaire et ne se soumet pas à Israël ! Voilà qui doit sérieusement déranger ceux qui préfèrent un monde où tout le monde se tient bien sagement la main et chante des chansons d’amour à l’unisson derrière Meyer Habib et BHL !

En conclusion, cette affaire est une magnifique illustration du principe selon lequel la France est prête à défendre les droits de l’homme… tant que vous ne dites rien qui puisse froisser les oreilles délicates de ses dirigeants. Mais comme le disait si bien Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire« . À méditer, Messieurs les Oligarques !

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1 commentaire sur "La France va retirer la nationalité française à Kemi Seba… mais il n’en a rien à foutre : « C’est comme un Ballon d’Or dans le cadre de la géopolitique. »"

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  1. Je propose de bannir le noble mot « France » tant que les pédophiles psychopathes drogués et corrompus seront à la tête de cette fangeuse république bananière (par cet adjectif je ne pense pas au fruit noble et délicieux mais à un marécage de bananes en putréfaction).

    N’appelez plus notre pays « France », du moins jusqu’à ce qua nous ayions embastillé qui vous savez. Alors, seulement, notre grand pays renaîtra.

    Pour l’instant il faut utiliser le mot macronistan* lequel macronistan a effacé, laminé, piétiné, phagocyté ce beau pays que nous appelions et que, bientôt, nous appellerons de nouveau France.
    Jusqu’à ce glorieux jour, par pitié, chaque fois que vous évoquez notre malheureux pays, merci d’utiliser et, ainsi, de répandre le mot macronistan.

    *NB Ceux qui le préfèrent pourront aussi utiliser pédomacronie et d’autres pourront préciser d’autres qualificatifs, en précisant toujours qu’il s’agit de dénominations temporaires et, heureusement, volatiles.

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