Kemi Seba, Eric Zemmour : même combat pour la liberté d’expression ?

Politique, Société

mise à jour le 13/03/23

L’émission d’Yves Thréard devait diffusait sur la chaîne parlementaire LCP un entretien avec Kemi Seba, président de l’ONG Urgences Panafricanistes et militant politique franco-béninois. Au cours de cet entretien, Kemi Seba s’exprimait sur ses convictions panafricanistes et sur ses critiques envers les dirigeants d’Afrique francophone, qu’il qualifie de « mafieux » et de « plaie numéro un des populations »


Cependant, la chaîne de service public a décidé de déprogrammer l’émission prévue le 12 mars en raison de discussions avec le député Renaissance, Thomas Gassilloud, président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale. Mathieu Molard et Tristan Mendès France étaient venus en renfort pour appuyer la censure.

La censure de l’émission avec Kemi Seba sur LCP constitue une violation flagrante de la liberté d’expression. Cette atteinte s’ajoute aux précédents cas de censure tels que les interdictions de spectacle de l’humoriste Dieudonné et l’interdiction à Alain Soral d’entrer sur le territoire français sous peine d’arrestation et d’emprisonnement.

En revanche, Eric Zemmour, président du parti politique Reconquête, condamné à plusieurs reprises pour des propos discriminatoires et racistes, peut aisément s’exprimer dans les médias et même se porter candidat à la présidentielle. Ce deux poids deux mesures est inacceptable pour les Français qui souhaitent une réelle pluralité dans les débats.

Kémi Séba a annoncé que l’émission est enregistrée sur mon disque dur et sera diffusée.

Le Fact-checker auto-proclamé Tristan Mendès France est accusé de lutter contre la liberté d’expression au service du pouvoir profond. La preuve en image :

En outre, Mathieu Molard a critiqué la décision de la chaîne de donner une tribune à Kemi Seba, en le qualifiant d’antisémite condamné.

Le Média en 4-4-2.

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