Jacqueline et Marcel D. ont analysé les vœux de fin d’année de Macron

mise à jour le 17/01/22

Les derniers vœux de fin d’année d’Emmanuel Macron n’ont pas pulvérisé l’Audimat, mais ont quand même été écoutés par 12 millions de Français dont les deux tiers était déjà bien bourrés et pas loin de la cuvette des chiottes. Mais c’est mieux que son interview du 15 décembre dans Où va la France ? avec seulement 3,8 millions de spectateurs. En revanche c’est moins bien que France-Suisse le 28 juin 2021 avec 16,4 millions et que la série de TF1 « HPI », avec 12,4 millions de téléspectateurs le 6 mai.


Emmanuel Macron commence par les condoléances. On sent déjà qu’il veut plomber l’ambiance d’entrée de jeu.

« J’ai avant tout une pensée pour nos 123 000 compatriotes à qui le virus a enlevé la vie. »

On est loin des 400 000 morts qu’il prévoyait le 30 octobre 2020. On le sent un peu déçu comme devant le tirage du loto où tes chiffres ne sortent jamais.

« Je veux ce soir, une fois encore, en votre nom à tous, témoigner notre reconnaissance pour nos personnels soignants, nos armées, nos forces de l’ordre, nos sapeurs-pompiers, nos auxiliaires de vie, nos aides à domicile et tant d’autres professions, tous engagés ce 31 décembre, comme chaque jour, pour nous protéger, pour prendre soin de nous. »

Ceux qui ont été suspendus sans salaire apprécieront l’intention, car c’est l’intention qui compte, n’est-ce pas ? Mais bon, c’est sympa quand même de penser aux soignants qui doivent travailler deux fois plus depuis le départ des non-vaccinés. Aux écoles d’infirmières vides d’élèves qui ne veulent pas faire ce métier où tu risques de te faire virer après des applaudissements. Et une petite pensée pour les éborgnés Gilets Jaunes qui gardent un œil sur leur bourreau.

« Les semaines à venir seront difficiles, nous le savons tous : le virus circule et circulera de plus en plus, des mesures ont été prises par le gouvernement pour y faire face. Nous les aiderons comme il se doit et comme nous le faisons depuis le début de cette pandémie. »

Y’a un côté madame Irma chez notre président, il prévoit plein de trucs qui n’arrivent jamais. Il doit certainement être le seul à avoir peur d’Omicron car même Pujadas a mis en PLS le petit variant qui ressemble à un vaccin à virus vivant atténué, comme nous le dit le Pr Malone, pionnier de la technologie ARNm, sur Fox News.

« Une nouvelle fois, j’en appelle aux 5 millions de non-vaccinés. Faites ce geste simple. Pour vous. Pour vos compatriotes. Pour notre pays. Toute la France compte sur vous. »

Cette belle leçon de civisme aurait pu se terminer par : « Faire peser les contraintes sur les non-vaccinés reste notre boussole absolue » ces propos ont été tenus lundi 27 décembre, par Emmanuel Macron, quelques heures avant le Conseil de défense sanitaire, rapporte le Canard enchaîné mercredi 29 décembre. Si seulement le gouvernement pouvait faire ce geste simple : fermer sa gueule. On y gagnerait en sérénité.

« Tous ensemble, nous allons donc traverser cette nouvelle épreuve en suivant les mêmes principes que depuis le premier jour. »

Là on ne peut, très banalement hélas, que citer une pensée attribuée à Einstein : « La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent. » Un autre grand personnage a dit un jour : « Quand on pousse la porte du saloon avec le pied, il ne faut pas s’étonner qu’elle vous revienne dans les couilles. »

« D’abord nous protéger. Protéger les plus vulnérables, protéger nos hôpitaux et nos soignants, qui sont sous forte pression alors même qu’il faut soigner les autres maladies. Protéger aussi notre économie, et nos emplois, comme nous l’avons fait avec le “quoi qu’il en coûte”. »

Protéger : puisque le discours officiel doit être pris à l’envers, il faut donc traduire « protéger » par « détruire ». Là, ça devient cohérent. Les hôpitaux ferment des lits, les soignants sont suspendus ou ont le droit de travailler en étant positifs, les retraités ont droit au Rivotril et les enfants à une vaccination contre une maladie qu’ils n’auront pas. Pourquoi ne pas continuer avec un vaccin contre un virus qui frappe les plus de 65 ans et préfère les 82 ans ? Quant au « quoi qu’il en coûte » : la dette publique s’élève à présent à 118 % du PIB… On est large les gars !

« Enfin, nous appuyer sur la responsabilité de chacun, principalement en se faisant vacciner, pour soi et pour les autres. Être un citoyen libre et toujours être un citoyen responsable pour soi et pour autrui ; les devoirs valent avant les droits. »

Nous n’aurons des droits qu’après avoir été vaccinés ? Sinon, aucun droit ? Nous passons donc d’un « État de droit » à un « État de devoir » ? Le devoir de se soumettre pour avoir des droits, c’est le principe d’une dictature monsieur le président !

« Au 1er janvier la fin des emballages plastique »

Bon, on rentre dans le dur des réformes… Dès samedi 1er janvier 2022, fruits et légumes frais ne pourront plus être vendus sous emballage plastique, en dessous de 1,5 kg. C’est un décret important. Sont concernés : tomates rondes, oignons, navets, courges, radis, poireaux, courgettes, aubergines, concombres, poivrons, pommes, poires, bananes, oranges, clémentines, kiwis, citrons etc. Et les pamplemousses, pardon !

« La retraite minimale à 1000 euros »

Une retraite dorée (un parachute à 1 000 €), à condition d’avoir 43 ans de carrière complète et de ne pas être une femme. En effet, 41,8 % des salariées ayant au moins trois enfants à charge travaillent à temps partiel. Mais bon, 1000 euros tout rond c’est beau comme un cul, ça fait vendre !

« La France, malgré les épreuves est donc plus forte aujourd’hui qu’il y a deux ans. Tout cela, c’est grâce à vous, grâce à nous tous, grâce à notre esprit de résistance, notre solidarité, notre civisme, notre engagement et notre esprit d’entreprendre. »

Là ça suce comme un samedi soir au bois de Boulogne dans la caravane de la vieille Gertrude. A la différence près que la Gertrude, elle t’en donnait pour ton pognon. Elle tenait ses promesses. Ça me rappelle cette phrase inacceptable de Thibault Devienne : « Macron c’est moi qui le paie. D’une certaine manière c’est ma pute ». Des propos que vous trouvez choquants. Évidemment nous aussi, c’est pour cela que nous avons apprécié les excuses de ce jeune homme.

« 2022 peut être sera l’année de sortie de l’épidémie, je veux le croire avec vous ; l’année où nous pouvons voir l’issue de ce jour sans fin »

Bon là ! On va juste argumenter par Inch’Allah… ou Nardinamouk. A vous de choisir !

« Sans l’Europe nous n’aurions pas aujourd’hui de vaccin disponible en nombre, y compris pour organiser des campagnes de rappel. »

Ça, on veut bien le croire. Big Pharma n’aurait pas fait de tels bénéfices sans l’Europe. Acheter 1,8 milliard de doses de vaccins, y’a de quoi acheter quelques piscines à bulles pour Albert Bourlat (PDG de Pfizer) et en plus ça lui permettra de payer ses 6,171 milliards de dollars d’amendes pour publicité mensongère, charlatanisme, corruption de médecins et de fonctionnaires. Permettre au plus gros escroc sur cette planète de pouvoir se faire du fric sur le dos des Européens qui vont se manger des effets secondaires, l’idée est génialement diabolique.

« Fort de votre confiance, j’agirai jusqu’au dernier jour du mandat pour lequel vous m’avez élu. […] Pour ma part, quelle que soit ma place et les circonstances, je continuerai à vous servir. Et de la France, notre patrie, nul ne saura déraciner mon cœur. »

Fin du discours de vœux de 2020 : « Vive la République. Vive la France. » Fin 2021, il ajoute Vive l’Europe : il n’est déjà plus là. Les coups de semonce de l’État profond (affaire Jean-Michel, arrestation de Benalla) l’ont convaincu de laisser place à la candidate que prévoyait Attali. La femme du PDG de General Electric Renewable Energy, Jérôme Pécresse, ex-Alstom, a été pressentie par les grands électeurs de présidents. Macron ne part d’ailleurs pas sans rien : un job de potiche à la présidence du Conseil de l’Union européenne lui assure une retraite confortable et, à ses yeux du moins, honorable. On vous a décrit le job là.

Jacqueline et Marcel D. pour Le Média en 4-4-2.

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