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Le projet de rapatriement des activités nucléaires de General Electric sous pavillon français est actuellement entravé par les sanctions américaines imposées en lien avec la guerre en Ukraine, selon les informations des Echos. Cette situation constitue un véritable obstacle pour le Président Emmanuel Macron, qui avait donné son accord en 2014 pour la vente des turbines Arabelle, une décision qu’il tente aujourd’hui de corriger, huit ans plus tard.
Le contexte de la vente
La vente a eu lieu dans un contexte tendu. Alstom faisait l’objet de poursuites judiciaires aux États-Unis et Frédéric Pierucci, l’un de ses cadres, avait été incarcéré outre-Atlantique. Beaucoup ont vu dans ces événements une tentative de déstabilisation des États-Unis pour prendre le contrôle des activités stratégiques françaises.
Le trésor technologique français : les turbines Arabelle
La vente concernait les turbines Arabelle, les plus puissantes au monde et utilisées dans de nombreuses centrales nucléaires à travers le monde. Ces turbines sont un véritable trésor technologique français.
Un changement radical de position
Huit ans plus tard, la position d’Emmanuel Macron a radicalement changé. En février 2022, il a annoncé le rachat par EDF d’une partie des activités précédemment cédées à General Electric, notamment la production et la maintenance des turbines Arabelle.
Les sanctions américaines : un frein au rachat
Cependant, ce rachat progresse lentement. Selon les Echos, il est actuellement entravé par les sanctions américaines contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine. En effet, une partie des technologies utilisées par Geast, l’entreprise qui produit les turbines destinées à être rachetées par EDF, appartient à General Electric. Or, le principal client de Geast est Rosatom, une entreprise publique russe opérant dans le secteur nucléaire.
En attente d’une autorisation du Trésor américain
EDF souhaite s’assurer de la disponibilité continue des technologies américaines, même si le principal client de Geast est une entreprise russe. La situation pourrait évoluer si General Electric obtient l’autorisation du Trésor américain de continuer à fournir ses technologies. L’avenir de la France est à la merci du bon vouloir des américains.
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