Science et technologie

Elon Musk révèle que le premier patient porteur de la puce cérébrale de Neuralink peut contrôler une souris d’ordinateur par la pensée

Le fondateur de Neuralink, Elon Musk, révèle que le premier patient porteur de sa puce cérébrale peut contrôler une souris d'ordinateur par la pensée. Cette prometteuse avancée ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine de l'interface cerveau-machine.

mise à jour le 21/02/24

Les avancées impressionnantes de Neuralink ouvrent de nouvelles possibilités pour les patients souffrant de diverses affections neurologiques.

Elon Musk, fondateur de Neuralink, a annoncé que le premier patient à avoir reçu l’implant cérébral de la société était désormais capable de contrôler une souris d’ordinateur par la seule puissance de ses pensées.

Lors d’une conversation sur un salon audio de X, anciennement Twitter, Musk a partagé :

« Les progrès sont significatifs, le patient semble avoir récupéré complètement, sans effets secondaires connus. Et il peut contrôler la souris, la déplacer à l’écran simplement par la pensée. » Il a ajouté : « Nous travaillons sur la possibilité d’effectuer diverses actions, comme cliquer à gauche et à droite, déplacer la souris vers le haut et vers le bas, des mouvements essentiels pour des tâches complexes sur l’ordinateur.

Les avancées dans le domaine de l’interface cerveau-machine, telles que celles développées par Neuralink, ont le potentiel d’avoir un impact significatif sur le traitement de diverses maladies et affections, notamment :

Paralysie :

Les interfaces cerveau-machine peuvent offrir de nouvelles opportunités de communication et de contrôle moteur pour les personnes atteintes de paralysie. En permettant aux individus de contrôler des dispositifs externes, comme des prothèses robotiques ou des fauteuils roulants, par la pensée, ces technologies peuvent améliorer leur qualité de vie et leur indépendance.

Maladies neurodégénératives :

Pour les personnes atteintes de maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson ou la sclérose latérale amyotrophique (SLA), les interfaces cerveau-machine pourraient aider à restaurer la fonction motrice et à améliorer la communication. Ces technologies pourraient également permettre un meilleur contrôle des symptômes et une gestion plus efficace de la maladie.

Problèmes de communication :

Les interfaces cerveau-machine offrent également des solutions potentielles pour les personnes souffrant de troubles de la communication, tels que l’aphasie après un AVC ou les troubles du spectre autistique. En permettant aux individus de communiquer directement par la pensée, ces technologies peuvent aider à surmonter les obstacles à la communication et à améliorer l’inclusion sociale.

Déficiences sensorielles :

Pour les personnes atteintes de déficiences sensorielles, telles que la perte de vision ou de l’ouïe, les interfaces cerveau-machine pourraient permettre de restaurer ou de fournir les fonctions sensorielles altérées. Par exemple, des implants cérébraux pourraient être utilisés pour créer une vision artificielle ou pour traduire des signaux auditifs en stimuli neuronaux compréhensibles.

Neuralink, basé à Fremont, en Californie, avait reçu l’approbation de la FDA en mai pour son implant, de la taille d’une pièce de monnaie. Un macaque avait déjà réussi à jouer au jeu vidéo « Pong » sans utiliser de manette ni de clavier grâce à cet implant.

Bien que fondé en 2016, Neuralink n’est pas la seule à développer une interface cerveau-machine. D’autres projets, tels que celui de l’institut Clinatec à Grenoble, ont également montré des progrès impressionnants dans ce domaine.

Elon Musk vise à rendre cette technologie accessible à tous, afin de faciliter la communication avec les ordinateurs et de contrer les risques potentiels que pose l’intelligence artificielle pour la société.

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