Mercredi, l’ancien chef d’État a annoncé depuis son parcours de golf de Bedminster, dans le New Jersey, qu’il attaquait en justice Facebook, Twitter et Google, accusés de le censurer, lui et les conservateurs.
« Nous réclamons la fin des interdictions, qu’on arrête de nous faire taire et qu’on en finisse avec les listes noires et les annulations que vous ne connaissez que trop bien », a déclaré celui que les trois firmes ont suspendu en raison des messages postés avant, pendant et après l’assaut du Capitole le 6 janvier dernier à Washington.
Il s’agit d’une action collective. Donald Trump affirme vouloir obtenir des dommages et intérêts s’élevant potentiellement « à des milliers de milliards de dollars » même si « cela paraît peu probable », résume sobrement The Verge.
Pour CNN, la “menace est familière” et Trump s’offre une “tentative de la dernière chance” pour revenir sur les réseaux sociaux. L’homme d’affaires “a une longue histoire d’actions en justice en forme de tactique d’intimidation sans pour autant aller au bout des poursuites”, explique le site de la chaîne. S’il donnait suite cette fois, ses plaintes sont de toute façon “probablement condamnées d’avance”, affirme CNN.