Coup de théâtre : la fin du secret médical est votée !

mise à jour le 25/10/21

Le secret des affaires, c’est sacré ! Le secret médical, c’est terminé !

Le Code de santé public prévoit que toute personne a droit « au respect de sa vie privée et du secret des informations la concernant ». Oui, mais… le Code de santé précise « excepté dans les cas de dérogation expressément prévus par la loi ».


La dérogation au secret médical a été dûment votée le 20 octobre 2021. Elle concerne non seulement les enfants, mais aussi leurs parents et contacts, dont les dossiers médicaux de vaccination passe des mains des parents dans celles des directeurs des établissements d’enseignement et de quiconque aura été délégué par eux.

« Par dérogation à l’article L. 1110-4 du code de la santé publique, aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19, pour la durée strictement nécessaire à cet objectif, et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2021 inclus, les directeurs des établissements d’enseignement scolaire et les personnes qu’ils désignent à cet effet peuvent avoir accès aux données relatives au statut virologique des élèves, à l’existence de contacts avec des personnes contaminées ainsi qu’à leur statut vaccinal. Ils peuvent procéder au traitement de ces données, aux seules fins de faciliter l’accès aux campagnes de vaccination organisées dans les établissements et d’organiser des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de propagation du virus. Les données à caractère personnel collectées ne peuvent être conservées que jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours. »

Précisons que si l’accès au dossier médical vaccinal est limité au 31 décembre 2021, l’utilisation de ses données est prolongée jusqu’au 7 juillet 2022. Certes, la vaccination n’est pas encore obligatoire, mais… la dérogation au secret médical, c’est pour organiser les campagnes de vaccination. Les enfants ne sont pas obligés d’être vaccinés pour aller à l’école, mais… ils pourront être isolés en cas de cas contact, privés de certaines sorties, de piscine, etc.

L’autorité parentale est légalement réduite à peau de chagrin

Contrairement à l’image d’incompétence que donne le gouvernement, sa stratégie est en fait très finement préparée. Sa première étape est la loi du 5 août 2021 qui réduit l’autorité parentale de moitié pour les parents des 12-16 ans (l’accord d’un seul parent suffit pour autoriser la vaccination). Au-delà de 16 ans, les parents sont censés ne plus avoir autorité à ce sujet ou sous la forme d’une autorisation écrite ou en étant présent au rendez-vous de vaccination de leur ado. Une loi à dessein bien embrouillée.

Un contrôle des enfants par l’État sous prétexte de laïcité

Comment contrôler tous les enfants ? En interdisant l’enseignement privé ou par les parents. Rassemblés dans les établissements laïcs obligatoires, ils seront préservés de l’islamisme (loi du 23 août 2021) : « La scolarisation de tous les enfants dans un établissement scolaire devient obligatoire à la rentrée 2022 (au lieu de la rentrée 2021 dans le texte initial), et l’instruction d’un enfant en famille devient dérogatoire. » Les enfants roms peuvent être autorisés par l’Etat à recevoir l’instruction à la maison. Ils font partie de cette exception (après les handicapés et les sportifs) : « L’itinérance de la famille en France, ou l’éloignement géographique de tout établissement scolaire public. »

On ne compte pas les abus qui touchent les enfants roms. Un exemple : « Alors que le couple en séjour dans la région de Perpignan pour des raisons familiales avait, sur le ton de la blague dans une conversation en parlant de leur enfant, lancé : « Vous voulez l’acheter ? Mais elle n’a pas de prix », ils étaient interpellés, placés en garde à vue et leur enfant leur était retiré.»[…] Sept jours après le placement de Désirée, âgée quatre mois, à l’enfance catalane, suite à un incroyable quiproquo, le bébé va retrouver ses parents. » Un deuxième exemple : « Aubagne : cinq enfants retirés à leurs parents à la nuit tombée . Après enquête, le juge les a rendus rapidement à leur famille. » Tout est bien qui finit bien, sinon l’aide sociale à l’enfance est toujours prête à donner un coup de main aux juges et à faire vacciner les enfants, si les parents ne donnent pas leur avis : « Lorsqu’un mineur âgé d’au moins douze ans est confié au service de l’aide sociale à l’enfance, le président de la collectivité chargée de ce service peut autoriser sa vaccination si les titulaires de l’exercice de l’autorité parentale, invités à donner cette autorisation, n’ont pas répondu pendant un délai de quatorze jours à compter de cette invitation. »

Surveiller, punir et, pourquoi pas ? tenter de convaincre

Après la mise en place des lois et leurs contraintes matérielles, l’artillerie des médecins de plateau donne dans la persuasion.
En première ligne, Gilbert Deray nous gratifie d’un merveilleux lapsus (merci Freud !). A la question de la journaliste sur d’éventuelles craintes à la vaccination des 5 – 11 ans, il rassure : « Nous avons des études qui sont en cours euh… d’ailleurs qui sont faites et on étudie sécurité et efficacité. Et pour l’instant toutes les études nous indiquent que c’est efficace et sûr. » Tout est dans la présentation : « C’est en cours », non, « c’est fait ». Et c’est sans problème, « pour l’instant ».

Rappelons que Gilbert Deray est l’heureux gagnant de 160 649 € versés par les laboratoires.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

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