Conséquence des sanctions occidentales : Renault vend ses usines en Russie pour un rouble symbolique

mise à jour le 01/05/22

Conséquence des sanctions de l’Occident contre la Russie, Renault vend ses 68 % de parts d’Avtovaz et Lada à Nami, qui dépend du ministère russe de l’Industrie et du Commerce, pour… un rouble symbolique. L’annonce arrive pile après la réélection d’Emmanuel Macron. Pourtant, dès fin mars, la décision avait été déjà provisionnée (2,2 milliards d’euros, soit l’investissement par Renault depuis 2013). Jusqu’à cette nationalisation, le marché russe représentait la moitié du résultat du groupe.

Vers le tout électrique

Depuis la mi-février, l'action Renault a perdu 39 %.
Depuis la mi-février, l’action Renault a perdu 39 %.

Luca de Meo, PDG de Renault, a assuré qu’en cas de scission il gardera le contrôle de la partie électrique. Pour se centrer sur les véhicules électriques, Renault devra réduire sa participation à Nissan (43 %, soit 7,1 milliards d’euros). L’action Nissan a chuté. Nissan annonce par ailleurs cesser de produire des voitures sous la marque Datsun, dont les ventes ont chuté de 90 % en cinq ans. Renault a perdu 8 milliards en 2020. Depuis mi-février, l’action a dévissé de 39 %.

Renault abandonne sa clientèle

Renault s’oriente donc vers un public fortuné. Il a le choix entre la Megane E-Tech 100 % electrique Icoinic à partir de 40 900 € avec jantes en alliage diamantées, lame F1 gold et sellerie cuir riviera noir titane, et la modeste Zoe e-tech électrique à  32 100 € (modèle de base). La voiture de l’avenir sera, comme dans les années 50, symbole de luxe de quelques privilégiés. D’ailleurs, les riches resteront fidèles à Tesla, plus chère (40 000 € modèle de base), mais tellement plus chic, pour les parcours de moins de 500 km. Le jet privé est chaudement recommandé pour les longs parcours. Quant aux ex-Gilets Jaunes, ils n’auront qu’à aller travailler à vélo, et sans rechigner, hein !

La « croissance » 0 avec Emmanuel Macron

Avant l’élection présidentielle, les médias étaient plutôt optimistes : « La France tire la croissance de la zone euro en février 2022 » (Economie Matin). L’Insee constatait un taux de croissance du PIB de 0,3 % au  premier trimestre. L’élection étant passée,  patatras ! les titres sont unanimes : « Le PIB à 0% : l’économie française stagne au premier trimestre sur fond d’inflation et de guerre en Ukraine » (La Tribune, TF1) et l’Insee annonce : « L’activité économique française a stagné au premier trimestre 2022, avec une croissance nulle (0%). Ce ralentissement économique s’explique notamment par le recul de la consommation des ménages du fait de l’inflation croissante. »

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