Initialement prévu au programme des classes de sixième et de cinquième des collèges parisiens, le film d’animation « Wardi » raconte l’histoire d’une jeune Palestinienne vivant dans un camp de réfugiés à Beyrouth. Cependant, le recteur de l’académie de Paris a pris une décision sans précédent, provoquant la consternation parmi les professionnels de l’éducation. Cette décision s’inscrit dans les 30 années d’existence des dispositifs d’éducation à l’image, qui touchent annuellement environ 2 millions d’élèves en France.
Venez faire la connaissance de Wardi, jeune palestinienne qui vit dans un camp de réfugiés au Liban, dans le merveilleux film d'animation de Mats Grorud.
A partir de 11 ans.
Ciné-rencontre avec le réalisateur à l'issue de la projection, le dimanche 24 février à 14h pic.twitter.com/d76NMoxTYh— Le Figuier Blanc (@lefiguierblanc) February 19, 2019
Le rectorat a justifié sa décision par le « contexte d’extrême tension internationale et de ses conséquences potentielles sur notre territoire », comme le révèle un courrier envoyé aux enseignants. Plusieurs d’entre eux avaient exprimé leurs préoccupations au rectorat concernant l’opportunité de diffuser ce film d’animation cette année, compte tenu du cadre du conflit israélo-palestinien. Le courrier souligne que « les circonstances dramatiques que connaît actuellement le Proche-Orient rendent la diffusion et l’exploitation pédagogique de Wardi très délicates ».
Le renoncement à la culture et au dialogue : « #Wardi», le film d’animation de Mats Grorud qui parle d’une jeune fille réfugiée palestinienne, sera retiré du programme «Collège au cinéma». Une décision que l’académie justifie par un « contexte sensible ».
https://t.co/7U3sWMZYHQ— Clara-Doïna Schmelck (@ClaraSchmelck) November 2, 2023
Le Média en 4-4-2
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