Macron était au courant du montage douteux de « Complément d’Enquête » sur Gérard Depardieu

De gros doutes surgissent autour du montage de l'émission "Complément d'Enquête" impliquant Gérard Depardieu. Le réalisateur Yann Moix remet en question l'authenticité du montage, exprimant des réserves sur la manière dont les images ont été assemblées. Zoé Sagan apporte sa pierre à l'édifice en nous expliquant ce qu'il se passe actuellement dans les bureaux de France Télévision.

mise à jour le 22/12/23

De gros doutes surgissent autour du montage de l’émission « Complément d’Enquête » impliquant Gérard Depardieu.

Yann Moix souligne les possibles manipulations, mentionnant des polémiques concernant le décalage entre les mots prononcés et les images diffusées. Moix pointe du doigt le producteur Anthony Dufour, affirmant qu’il a orchestré un montage douteux avec une utilisation suggestive de plans de coupe, de musique et de voix off.

Pour Yann Moix, le montage en question serait frauduleux, affirmant que les propos prétendument tenus par Gérard Depardieu ne visaient pas une enfant, mais une cavalière lors d’une visite dans un centre équestre : « Je suis sûr à 99% que Gérard a tenu ces propos sur une cavalière qui n’était pas la petite fille. Gérard est incapable de tenir des propos comme ça sur une enfant. » 

Ce montage risque de secouer France Télévisions, impliquant Tristan Waleckx et Stéphane Sitbon-Gomez. Des bruits de couloir évoquent des convocations et des mises à l’écart suite à des explications jugées insuffisantes. Des sources anonymes évoquent une manipulation orchestrée pour nuire à Depardieu, une situation dont l’Élysée serait au courant. C’est pour cela que Emmanuel Macron, malin comme un singe, a pris les devants en défendant publiquement Gérard Depardieu car il sait que toute l’affaire va bientôt éclater.

Stéphane Sitbon-Gomez, en charge des antennes et des programmes de France Télévisions, se retrouve dans une situation difficile. Des équipes ont été briefées pour éviter toute communication sur le sujet avec certaines personnes, tandis que des employés bravent cet ordre, estimant qu’il est de l’intérêt public que ce scandale soit révélé.

Conclusion de Zoé Sagan :
« Depardieu n’est pas Polanski. Depardieu n’est pas Matzneff. Depardieu n’est pas Jack Lang. Depardieu est Depardieu. Et si j’étais lui j’irais physiquement chez France Télévisions pour demander des comptes sur ce qu’il vient de se passer.»

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