Ingénierie sociale

Vera Sharav : De la technique des petits pas à la raison d’État, comment les gouvernements peuvent dériver vers la tyrannie

Vera Sharav, survivante des camps de concentration, nous explique en quelques mots le terrorisme intellectuel, cette interdiction de penser qui détruit toute forme d’humanité. Elle a consacré sa vie d’adulte, et notamment avec la dictature covidienne en cours de déploiement, à prévenir les populations de ce qu’il peut très facilement revenir.

mise à jour le 11/04/24

Les gouvernements utilisent la peur et la surveillance pour contrôler les populations, avec la complicité de médias serviles et de citoyens apathiques.

Sur la dérive lente et progressive d’un gouvernement qu’elle décrit aussi par un « laisser-faire », cela peut s’exprimer dans la vie courante de l’Allemagne d’avant-guerre par cet exemple :

Hannah Arendt, d’origine juive allemande, fuit l’Allemagne dès 1933 suite à une arrestation. Les hostilités mondiales, face à la montée du nazisme, ont commencé en septembre 1939, soit 6 ans plus tard. Des courriers sont encore échangés entre citoyens allemands, lettres témoignant de l’aveuglement de ces derniers : ces lettres relatent la « douceur de l’eau dans laquelle ils se baignent dans cette Allemagne où il fait bon vivre durant cet été 39 »… Soit quelques semaines avant le conflit mondial !

La fuite d’Hannah Arendt en 33 et le début du conflit en 39 est un marqueur temporel sur une dérive possible par « la technique des petits pas ». Aujourd’hui, quand on alerte très tôt, nous sommes appelés complotistes par les médias serviles…

Hannah Arendt en 1973, depuis son exil aux USA, annonce, par rapport aux différents assassinats des frères Kennedy ou encore celui de Martin Luther King : « nous savons aujourd’hui que le plus grand danger de tyrannie vient de l’exécutif. »

L’idéologie sécuritaire d’un pays où le Président peut passer au-dessus de toutes les lois est, selon Hannah Arendt : « La raison d’État est l’inclusion de la criminalité dans le domaine politique. »

Je vous conseille cet entretien entre Hannah Arendt et Roger Errera, à New York en 1973.

À partir de 2020, il y a eu une stratégie du choc (Naomi Klein) à l’échelle mondiale suivie de coups de matraque accompagnés d’amendes pour les gens qui buvaient un coup en terrasse, ou qui étaient rassemblés en bord de mer…

  • En 2021, une partie de la population mondiale avait l’autorisation QR codée d’avoir une vie sociale, quand d’autres étaient ostracisées avec pour réplique simpliste de certains citoyens apathiques : c’est leur choix !
  • En 2022, s’accélère le développement, et l’acceptation par les foules, de la surveillance continue avec l’intelligence artificielle qui gérera nos vies : pour la sécurité et le bien commun de tous bien sûr ! Dans la même année est lancée une réplique guerrière à la Russie qui, après maintes années d’accords politiques internationaux non respectés, décide d’agir sur le terrain.
  • En 2023, les foules sont préparées à accepter d’être surveillées et gérées comme des terroristes pour aller, par exemple, voir les Jeux Olympiques 2024. Dans la même année, il y a une escalade financière européenne pour soutenir un État politiquement corrompu jusqu’à la moelle avec sa prise de pouvoir en 2014, les affaires autour du fils Biden, les laboratoires en recherche biotech, etc.
  • En 2024, ces mêmes foules sont préparées à un conflit mondial pour sauver la gentille petite Ukraine face au méchant oppresseur russe, qui rappelons-le d’après nos chaînes d’infos, devait être mis à mal en quelques mois… il y a 2 ans… Et pour l’ironie : évidemment sans oublier les populations respectives qui en paient le coût de leur vie, Cruella La Hyène et quelques-uns de ses acolytes alimentent cette guerre dont on ne compte pas les impacts écologiques, là pour le coup directement factuels, quand ces mêmes acteurs de théâtre souhaitent voir tout le monde se déplacer à vélo et voitures électriques pour sauver la planète…

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