Samedi 2 mars 2024, à Toulouse, le spectacle de Dieudonné « Sous bracelet » a été interrompu de manière surréaliste par la gendarmerie qui a tenté d’interdire illégalement la représentation. Dieudonné avait prévenu son public de la possibilité d’une interruption, mais la situation a dégénéré lorsqu’un responsable de la police a affirmé qu’il était illégal pour l’artiste de s’adresser au public.
Face à cette interdiction arbitraire, Dieudonné a invité le responsable à expliquer la situation aux spectateurs et a menacé d’entamer une procédure judiciaire. L’incident a été enregistré et pourrait servir de preuve dans une future action en justice.
Scène surréaliste ce samedi 2 mars 2024 à Toulouse : la gendarmerie monte sur scène et tente illégalement d'interdire le spectacle « Sous bracelet » de Dieudonné, demandant au public de rentrer chez eux.
Dieudonné en tournée : https://t.co/WIWirddlKr pic.twitter.com/hHAw1eAlaA
— Quenel+ (@PlusQuenel) March 4, 2024
Cette interdiction soulève des questions sur le deux poids deux mesures dans le monde du spectacle. Comment expliquer que des personnalités publiques telles que Zemmour, condamné à plusieurs reprises, puissent se présenter aux présidentielles et passer en boucle sur CNEWS ? Comment expliquer qu’Enrico Macias puisse appeler à s’en prendre physiquement à des élus, que Boujenah légitime le massacre des Gazaouis, et que Gérard Darmon puisse féliciter et soutenir l’armée israélienne, une armée étrangère, au moment où il y a 30 000 morts à Gaza, sans que tout ce beau monde ne soit interdit d’antenne ?
Cette interdiction arbitraire du spectacle de Dieudonné est une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté artistique. Elle souligne une fois de plus les dérives autoritaires de notre société et la nécessité de lutter contre toute forme de censure. Dieudonné a raison de se battre pour faire valoir ses droits et de dénoncer cette interdiction illégale. Espérons que justice sera rendue et que ce genre d’incident ne se reproduira plus à l’avenir.
Ca commence à déraper grave . Quand les FDO deviennent un composé de STASI et de gestapo il faut se préparer au pire sans oublier que les résistants étaient qualifiés de « terroristes » par les nazis .