Malgré ses 130 pages, le rapport n’aborde aucunement les échanges de SMS entre Madame von der Leyen, commissaire européenne, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla. De plus, il est révélé dans le registre de transparence que des contacts ont été établis à six reprises avec les lobbyistes de Pfizer, mais curieusement, aucun mot n’est prononcé à ce sujet.
La commission parlementaire, censée garantir la transparence, a montré son vrai visage lors des auditions unilatérales, sans débat ni accès au contrat complet de Pfizer. Les réunions ont été tenues à huis clos, avec l’obligation de signer une décharge protégeant les intérêts financiers de Pfizer. Cette situation a même conduit à la demande de suppression de tweets. Pfizer a également exigé des explications concernant les questions écrites posées.
Le représentant de Pfizer, Janine Small, avait confirmé que l’efficacité du vaccin sur la transmission n’avait pas été testée avant sa mise sur le marché, mais le rapport reste silencieux à ce propos.
La question principale qui se pose est de savoir si ce rapport est véritablement le fruit d’un travail transparent ou s’il est influencé par les lobbys et les intérêts financiers de Pfizer.
Le Média en 4-4-2.