L’incursion de Jacques Attali dans le monde de la fiction s’avère être un tumulte chaotique et indigeste, où la structure, les personnages et même le fil conducteur s’égarent dans un dédale narratif. Ce roman, paru en 2014, intrigue et déroute à la fois par sa complexité excessive et son manque de cohérence.
L’histoire s’articule autour du personnage principal, Tristan, un mathématicien de renom spécialisé dans l’ethnomathématique. Dès le début, le récit prend des allures rocambolesques alors que des décideurs politiques se montrent fascinés par ses travaux atypiques. Une rencontre fortuite avec une jeune femme, Isé, dotée d’étranges pouvoirs, vient perturber l’ordre établi et plonge le protagoniste dans une série d’événements aussi confus que déconcertants.
Alors que l’intrigue se déploie, elle se perd dans une multitude de sous-intrigues, se fragmentant en des trames narratives inextricables. L’ouvrage s’embourbe dans une narration pauvre, redondante, et des personnages aussi plats que disparates, peinant à susciter l’empathie ou l’intérêt du lecteur. En dépit de sa densité, « Notre Vie Disent-ils » peine à offrir une cohésion narrative, se noyant dans une série de situations aussi incohérentes que superflues.
Jacques Attali, connu pour ses positions politiques et son influence dans les cercles de pouvoir, livre ici un roman aux allures de débâcle littéraire. Si l’on attendait une plongée audacieuse dans la fiction, le résultat semble être un amas indistinct de sous-intrigues, de caractères insipides et de vagues considérations politico-culturelles.
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