Lors d’une journée de tractage le vendredi 9 février 2024, les membres du collectif ont pris d’assaut les rues et les abords des écoles pour éclaircir les faits et recueillir des témoignages. Cependant, leur démarche a été confrontée à des obstacles, notamment des réponses agressives et une tentative de dénigrement de la part d’un journaliste.
Les parents ont été interpellés par les révélations choquantes faites par leurs enfants concernant les séances d’éducation. Les témoignages recueillis mettent en lumière une séance où les élèves auraient été exposés à des images et des discussions inappropriées pour leur âge, créant un profond malaise chez certains.
📣🟪 DOSSIER SENSIBLE ÉDUCATION SEXUELLE : TÉMOIGNAGE D’UNE ÉLÈVE DE L’ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE JULES FERRY À TOURS
Loulou a interviewé une jeune fille concernant le cours d'éducation sexuelle.
Compte tenu des menaces de plaintes faites par la directrice nous avons trafiqué la… pic.twitter.com/RJRZbczHOy
— Vérité Diffusée (@VeriteDiffusee) February 12, 2024
📣🟪 DOSSIER SENSIBLE ÉDUCATION SEXUELLE : UNE DEUXIÈME ÉLÈVE TÉMOIGNE SUR LE COURS D'ÉDUCATION SEXUELLE À TOURS.
On apprend que les professeurs n'ont pas la possibilité d'assister au cours… Pourquoi ??
On découvre que les élèves ont été sollicités pour écrire des questions… pic.twitter.com/pco152DOb5
— Vérité Diffusée (@VeriteDiffusee) February 13, 2024
Voici le témoignage, publié sur le site de Parents en colère, d’un élève suite à cette séance de 2 heures où les intervenantes étaient l’infirmière du collège ainsi que trois personnes extérieures qui se sont présentées comme des médecins psychologues :
« Nous avons été invités dans une salle préparée pour l’événement. La classe a été séparée en deux groupes, les élèves préféraient être filles séparées des garçons mais les intervenantes ont insisté sur la mixité des groupes. »
Suite à cela, on les aurait poussés à regarder des statues d’appareils génitaux qui étaient disposées dans la salle ainsi que les photos de deux personnes nues et deux personnes en sous-vêtements. Des affiches avec des écrits indiquant qu’il y avait différentes façons d’avoir du plaisir : anal, buccal et vaginal, avec tout le descriptif écrit de la façon de le faire. Les filles d’un des groupes étaient mal à l’aise et gênées, elles ne souhaitaient pas faire le tour de la salle.
Une des intervenantes les auraient regardées en rigolant et a dit « Bah alors les filles vous êtes gênées ?« . Il faut savoir que dans ce groupe il n’y avait que 4 filles pour 10 garçons. Une des intervenantes extérieures aurait demandé à une des filles d’expliquer ses menstruations devant les garçons. Elle se serait sentie très mal à l’aise et pour sa défense elle aurait dit « non je ne souhaite pas l’expliquer ». L’intervenante lui aurait répondu « c’est très inquiétant pour ton âge ! C’est pas normal ! ».
Ensuite, elle aurait expliqué les menstruations en la fixant pendant 20 minutes puis, et terminé en disant à cette fille « tu as bien compris ?!? ». Devant tout le monde.
Le sujet principal qui est ressorti de ce début de séance et qui a duré 45 minutes, porterait sur la masturbation des bébés, que « c’était bien de la pratiquer », que « c’était agréable », puis plus âgé aussi, en primaire, à adolescence, adulte… Il aurait été précisé par les intervenantes que la taille du sexe ne comptait pas pour le plaisir de la femme. Ils auraient schématisé des positions sexuelles qui pouvaient être plus agréables ou pas dans un rapport sexuel et qu’une femme pouvait avoir autant de rapport qu’elle voulait dans la journée, avec différents partenaires, qu’elle faisait ce qu’elle voulait car elle était libre et que c’était important qu’ils le sachent à leur âge.
Une des intervenantes extérieures aurait précisé qu’il y avait un cabinet dans lequel les enfants pouvaient venir sans l’autorisation de leurs parents, en totale discrétion, pour pouvoir obtenir un implant contraceptif dans le bras sous-cutané. Que si les jeunes filles étaient enceintes, et donc à partir du moment où elles sont réglées, il n’y avait rien de grave. Que par exemple, à partir 9 ans, « tu peux avoir envie d’avoir des relations sexuelles et tu en as le droit ! ». Les intervenantes auraient précisé, qu’à 15 ans, il est estimé que tu peux dire oui ou non à un rapport sexuel.
Voici le témoignage d’un parent :
« Mon enfant s’est sentie dégoûtée et gênée, très mal à l’aise envers ses camarades garçons. Elle ne voulaient pas du tout faire cette séance. Elle ainsi que ses camarades se sont sentis obligés de la faire. Lorsque j’ai vu mon enfant rentrer du collège elle m’a direct tout expliqué, je l’ai senti très mal dans sa peau de ces deux heures ! Suite à tout ce qui a pu m’être rapporté de la séance qui s’est passée, je ne vois en aucun cas, dans le courrier du collège, quelque chose qui fait référence aux sujets qu’ils ont abordé. Mon ressenti à moi, en tant que mère, est qu’on a bafoué mon autorité parentale.
J’ai eu des discussions avec mes enfants, mais à ma manière, comme moi je le souhaite et comme je souhaite qu’ils apprennent les choses, au fur et à mesure de leur âge. Il faut savoir que mon enfant de 14 ans, qui a subi cette séance hier, avait eu quelques discussions avec moi-même, sa mère, sur les émotions et les sentiments que l’on pouvait ressentir envers quelqu’un d’autre, il n’y a que quelques semaines. Ça n’était pas allé plus loin étant donné que mon enfant n’est jamais sorti avec quelqu’un, il n’a jamais encore ressenti de sentiments amoureux.
Donc pour moi, de passer d’une discussion que j’ai eu avec mon enfant sur des émotions, et derrière, de savoir que l’établissement scolaire, dans lequel je l’envoie chaque jour, et dont je lui demande de respecter l’autorité, a décidé de son propre gré de mettre en avant les plaisirs sexuels et la manière dont ils pouvaient l’obtenir, me dépasse. C’était pas le moment dans mon éducation qu’elle sache ça ! Et encore moins au collège, devant ses amis qu’il voit chaque jour. »
📣🟪 DOSSIER SENSIBLE ÉDUCATION SEXUELLE : UN PAPA VA PRENDRE LES CHOSES EN MAIN.
Notre présence a franchement dérangé l'établissement scolaire, pourquoi ?
La question que l'on peut se poser :
ONT-ILS QUELQUE CHOSE À CACHER ??
En allant au devant des parents, nous avons… pic.twitter.com/PW3HhZj6rk
— Vérité Diffusée (@VeriteDiffusee) February 10, 2024
Les médias locaux ont relayé cette mobilisation, mais certains articles ont tenté de discréditer les Parents En Colère en les qualifiant de complotistes ou d’extrême droite, ce qui a renforcé la détermination du collectif. Leurs efforts ont été confrontés à des réponses hostiles de la part de l’établissement scolaire, de l’académie, et même de certains parents. La principale du collège Jules Ferry aurait tenté de dissuader les membres du collectif en les menaçant de porter plainte.
Malgré ces obstacles, les Parents En Colère persistent dans leur lutte pour la vérité et la protection des enfants. Ils ont lancé un appel aux parents, aux enseignants et à tous les citoyens pour qu’ils se joignent à eux dans cette quête de justice. Ils rappellent l’importance de signaler tout incident similaire et encouragent les gens à agir en conséquence.
Les Parents En Colère affirment que ces séances d’éducation vont à l’encontre des lois et des normes éthiques, et exigent que des mesures soient prises pour préserver l’intégrité des enfants et le respect de l’autorité parentale.
La mobilisation des Parents En Colère de Tours et de l’Indre et Loire reflète une préoccupation légitime face aux dérives constatées dans les séances d’éducation à la vie sexuelle et affective. Leur détermination à faire la lumière sur ces événements et à protéger les enfants est louable et mérite d’être soutenue par la communauté dans son ensemble.
Retrouvez les parents en colère sur leur site internet et leur compte X.
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