« Sa Cour le protège ». Un député s’indigne du comportement de l’entourage présidentiel lors d’un voyage à Stockholm : « Est-il concevable qu’un ministre se montre aussi servile envers celui qui l’a nommé, qui plus est en public ? »
Une manifestation flagrante de courtisanerie. Des jeux de pouvoir inhérents à la fonction, auxquels le chef de l’État semble avoir pris goût. Et en raison du caractère rancunier de Macron, dans son cercle proche, « il ne reste plus que les cireurs de pompes, il est coupé de tout. » Un président « enfermé dans un cocon théorique tissé par des conseillers déconnectés du terrain. »
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De plus, l’Élysée est également décrit comme un véritable chaos. La pagaille lors du Salon de l’agriculture ? « Le président nous a donné 2 semaines pour trouver une solution viable », alors même qu’il n’avait pas d’idée précise, tout comme pour la coalition anti-Hamas.
Ce « président majestueux, artisan du dépassement et grand réconciliateur de deux mondes opposés » dont « le narcissisme et l’orgueil » le font croire capable de réconcilier les mouvements écologistes radicaux et le secteur agricole…
La gaffe de l’invitation des Soulèvements de la Terre est imputée à ses conseillers, mais il est révélé que « le président n’a pas l’habitude de sermonner ses collaborateurs. »
« Des gens de droite, de gauche viennent ici, les idées s’affrontent. C’est un lieu de débat, de construction de solutions. » On ajoute une bonne dose de tergiversations présidentielles, et on apprend que même le tout-puissant Alexis Kohler, réputé pour résister aux fulgurances du Président, rencontre de plus en plus de difficultés à colmater les brèches.
Ainsi, c’est « un quinquennat sans boussole » où « l’infatigable séducteur ne séduira plus… »
Un membre du gouvernement pense que « il doit disparaître… On n’en peut plus de le voir, il va nous plomber. »
Pour un élu macroniste, « il refuse d’admettre qu’il n’est plus aux commandes, il fantasme sur sa toute-puissance. » Est-ce un fantasme ou du cynisme ?
« On ne sait jamais avec le président, s’il manigance politiquement ou s’il croit réellement pouvoir imposer sa volonté ». Quoi qu’il en soit, « le réel ne fléchit jamais. »
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