C’est en substance ce qu’implique la norme morale et psychologique qui nous est encore serinée après ces deux années d’hypnose collective. La vie est toujours menacée par un virus, puis le spectre d’autres se dessine, mais notre existence est aussi désormais menacée par le climat et la guerre en Ukraine, comme une surenchère permanente de la terreur.
Il est particulièrement remarquable que le discours politico-médiatique est strictement le même d’une crise l’autre. Les mêmes ressorts de langage, de sémantique, sont utilisés, la même dramatisation, la même instrumentalisation, les mêmes contours d’une manipulation globale, dont les responsables sont éminemment psychotiques et déshumanisés.
En corollaire de ces menaces incessantes, le discours souvent martial, toujours machiavélique, associe la culpabilisation, dans une instrumentalisation manichéenne généralisée, la parole politique est devenue la nouvelle réalité. L’objectif est clair, il faut prendre le contrôle de la narration sur le réel, prendre le contrôle de l’émotionnel sur le rationnel et le libre arbitre, exploiter chaque angle mort en le remplaçant par une réalité virtuelle, pour mieux cacher le sombre agenda qui est programmé par la caste qui a pris tous les pouvoirs.
Une implacable et impensable dynamique de rationalisation de cette folie collective nous submerge, nous détachant complètement du réel, au service non pas d’un humanisme libérateur, mais d’un dessein non dissimulé de trans-humanisme, vers le contrôle total des masses et des individus, vers un asservissement encore jamais vu.
Sous les traits de concepts de liberté, de progrès, et d’épanouissement, par des mises en scènes permanentes, chaque individu est littéralement hameçonné par ces valeurs morales illusoires et trompeuses qui le mènent aveuglément à cet asservissement.
L’humanité entière est menacée, car cette entreprise est bien mondiale. Les schémas sont identiques dans tous les pays qui vivent désormais leur quotidien sous l’influence d’une volonté hégémonique d’une poignée de psychopathes pervers. Leurs outils sont les réseaux sociaux qu’ils contrôlent, la presse et le divertissement qu’ils orientent, les politiques qu’ils manipulent et qu’ils enrôlent. Le peuple, lui, obéit sans défense. Tout ceci est parfaitement décrit dans le livre annonciateur de Klaus Schwab, « The Great Reset », tout comme le sombre dessein d’un petit caporal devenu führer le fut aussi dans son ouvrage « Mein Kampf » auquel personne n’avait vraiment cru, alors qu’il devint chancelier en 1933, appuyé par l’industrie et l’afflux des capitaux occidentaux.
Klaus Schwab a déjà sous sa main, le World Economic Forum, le soutien des grands industriels et des grands financiers, l’obédience des principaux chefs d’Etat occidentaux, dont une large majorité provient du sérail des « Young Leaders » du même World Economic Forum, et de plus, sa lignée nous ramène aux origines du nazisme.
Il est grand temps de se réveiller, de se mobiliser, afin de faire éclore non pas le Great Reset de la techno science et la révolution trans humaniste, mais bien celui de la nature, du droit naturel et de l’humain. De nombreux signes avant coureurs nous indiquent que leur plan ne se déroule pas totalement comme prévu, et que l’espoir d’un renouveau est plus que possible. Nous, humains de ce 21ème siècle, portés par la conscience du vivant et par l’amour, allons devenir les moteurs de cette nouvelle ère.
Christophe Cossé pour Le Média en 4-4-2.