Le gouvernement crame l’argent public : la dette et le déficit s’envolent

Où passe l'argent des impôts et taxes démesurées que les Français versent à l'Etat ? Les Français sont en droit de savoir. Voici un exemple de gabegie de la part du gouvernement actuel. Le ministre de l'Economie distribue à tour de bras des subventions aux associations proches du pouvoir, afin qu'elles incitent leurs adhérents à voter pour le parti au pouvoir lors des élections présidentielles et législatives de 2022, et aux élections européennes de juin 2024.

mise à jour le 30/03/24

La gabegie financière du gouvernement actuel entraîne une dette publique croissante et un déficit public important, malgré des mesures de relance coûteuses et une pression fiscale élevée.

Et avec ça, on s’étonne de la faillite totale de l’Etat français. Le gouvernement actuel a engendré un déficit des comptes publics de 154 milliards d’euros à fin 2023, soit 5,5% du PIB de la France. L’Etat est incapable de réduire ses déficits, la France est le plus mauvais élève de la zone euro. Et l’administration publique centrale de l’Etat est elle-même responsable, à hauteur de 153,3 milliards d’euros de déficit, alors que les administrations sociales sont en excédent. C’est donc bien l’Etat central qui est responsable du déficit des comptes publics en France.

La dette publique française a atteint au 31 décembre 2023 3101 milliards d’euros, soit une hausse de 718 milliards d’euros depuis 2021. Du 4ème trimestre 2019 au 4ème trimestre 2023, la dette publique a augmenté de 718,2 milliards d’euros, alors que le PIB français n’augmentait que de 366 milliards d’euros. Du 4ème trimestre 2017 au 4ème trimestre 2023, la dette publique a augmenté de 838,6 milliards d’euros, alors que le PIB français n’augmentait que de 506,8 milliards d’euros.

La charge annuelle des intérêts de la dette monte déjà à 50 milliards d’euros, et va encore augmenter à 75 milliards d’euros, compte tenu de l’énorme scandale financier que constitue les 10% de la dette publique française émis à taux variable, indexé sur l’inflation (et émis avec primes d’émission).

La France étant déjà en récession, les indices PMI à fin février 2024 étant en baisse, la France s’achemine vers un déficit public encore plus gros, à hauteur de 6% du PIB. L’indicateur INSEE du climat de l’emploi est mauvais, le chômage va donc à nouveau s’envoler en 2024. De 7,5% au 31 janvier 2024, il devrait atteindre 8% à l’été 2024, avec l’explosion des faillites d’entreprises en France.

Voici, la réalité du dérapage des comptes de la France, dont le gouvernement actuel est responsable depuis 2017. Et leurs mensonges, leurs comptes maquillés pour passer le budget 2024 à coup de 49-3, ne peuvent rien contre la réalité. Voici la réalité du naufrage économique de la France, dont ils sont responsables. Heureusement que de vrais économistes, tels que Marc Touati, sont là pour dire la vérité aux Français.


Même constat dramatique, dénoncé par l’économiste Philippe Murer au micro d’André Bercoff.

Gaspillages sans fin de l’État (300 milliards d’euros pour la crise covid, avec le « quoi qu’il en coûte », pour une grippe), la guerre en Ukraine avec le refus de négocier avec les Russes (coût pour la France 120 milliards d’euros, avec la contribution française en matière d’armements et à l’aide financière européenne), les sanctions européennes contre la Russie, qui ont coûté en matière de « bouclier énergétique » 100 milliards d’euros sur 3 ans. Et la dette indexée sur l’inflation (OATi) coûte 15 milliards d’euros par an en 2022 et en 2023.

Si le ministre de l’Économie sortait du marché européen de l’électricité, le coût de l’électricité serait divisé par deux, et l’effet de relance sur la consommation et la trésorerie des entreprises serait immédiat. Mais bien évidemment, c’est une décision que par idéologie européiste, le gouvernement actuel refusera de prendre.


Philippe Herlin dénonce la mauvaise gestion du ministre de l’Economie sur Tocsin. Le déficit des comptes publics français en 2023 est proche de celui de 2020, qui était l’année des confinements pour cause de Covid-19 (ce qui a détruit l’économie française, et constituait une erreur fondamentale). Effondrement des recettes, alors que les français n’ont jamais été autant pressurisés. Inflation à deux chiffres sur les produits alimentaires depuis 2021, faillites exponentielles d’entreprises depuis 2022, prix de l’énergie délirants du fait du refus du ministre de l’Economie de sortir de l’ARENH.

Le déficit des comptes publics à hauteur de 5,5% du PIB, signifie que l’Etat a des dépenses supérieures de 40% à ses recettes.


Bien écouter Charles de Courson lorsqu’il annonce que l’explosion de la dette publique de 2017 à fin 2024 va atteindre 1000 milliards d’augmentation dont seuls 260 milliards sont liés à la crise de la Covid, au plan de relance et à la crise énergétique liée au conflit russo-ukrainien. Et que le gouvernement doit présenter au Parlement une loi de finance rectificative, en proposant une augmentation des recettes par suppression des niches fiscales, et des économies touchant non pas les plus pauvres, mais qui relèvent de la justice sociale.


Le gouvernement a maquillé les comptes du budget 2024. Le gouvernement refuse de faire adopter une loi de finances rectificative pour modifier le budget 2024, préférant annoncer des coupes dans les budgets sociaux … alors que ceux-ci ne concourent pas au déficit de l’Etat central, sachant que ce dernier est responsable de 90% de l’énorme dette public de la France.


Ce ne sont donc pas les chômeurs qui sont responsables du déficit monstrueux des comptes publics, contrairement aux mensonges, et aux coupes sociales annoncées par le gouvernement, en s’en prenant sans vergogne uniquement aux plus pauvres (les chômeurs, les seniors, les malades en ALD, etc), sans jamais remettre en cause les niches fiscales, ni faire payer les rentiers en augmentant les impôts sur le capital.Gabriel Attal est millionnaire à 34 ans, sans jamais avoir travaillé de sa vie.


Au lieu de taxer les riches ou d’augmenter les impôts, Yaël Braun-Pivet affirme vouloir taper sur les pauvres. « Il faut réduire en partie les dépenses sociales », affirme Yaël Braun-Pivet. Yaël Braun-Pivet dispose d’un hôtel de fonction avec jardin à l’assemblée nationale. Elle ne paie ni sa nourriture, ni son électricité, ni aucun service du quotidien. Elle a plusieurs chauffeurs. Elle est rémunérée près de 15.000€ dont la moitié n’est pas imposable. Et elle dispose d’un patrimoine financier de plusieurs millions d’euros.

Article rédigé d’après les post de John Galt sur son compte X.

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