Mussolini, le « premier sportif d’Italie », se faisait représenter en escrimeur, skieur ou motocycliste, afin d’incarner la force virile. Cette utilisation de l’image pour renforcer le pouvoir politique n’est pas nouvelle, mais elle est dangereuse lorsqu’elle est utilisée à des fins autoritaires. Et ce qu’on voit se développer en France sous la présidence d’Emmanuel Macron.
« J’avais dit qu’en cas de victoire de Macron on basculerait dans le soft-fascisme. Je me suis trompé, le soft était de trop » @DidierMaisto #EmissionPopulaire
➡️ https://t.co/yO7Tv5QGhY pic.twitter.com/usq1c3Q7xN
— Les Jours Heureux (@joursheureux_on) January 31, 2022
Comme Vladimir Poutine, qui se met en scène dans des activités sportives ou en tenue de judoka, Emmanuel Macron utilise sa propre image pour renforcer son pouvoir (et lui a besoin de l’aide de Photoshop…). Cependant, on peut se permettre certaines largesses lorsqu’on est, comme Poutine, passé maître dans le sport. Il est important de noter que Poutine est un champion de sambo (lutte russe) et de judo, ayant remporté le titre de maître des sports de sambo en 1973 et celui de judo en 1976 à Léningrad. Cette image de champion de sports de combat lui permet de renforcer son pouvoir politique. Alors que Macron trouve son talent à renifler toutes les 5 minutes, tout en se grattant le bout du nez, certains y voient une consommation à la drogue.
Il va vraiment falloir légiférer sur la manipulation par les réseaux sociaux et la divulgation de fausses informations @EmmanuelMacron … pic.twitter.com/RcOLlqUmPe
— Avocat Libre 🇫🇷 (@isabelle20220) March 21, 2024
Or, que voyons-nous dans les stades ? Emmanuel Macron se comportant de manière « adolescente », se levant sur le banc pour crier « Vive la France ». Et que voyons-nous avec le Service national universel ? Une sorte de jeunesse fasciste, où les jeunes Français sont appelés à célébrer on ne sait quoi avec leurs costumes de vigile de supermarché.
Mais le pire, c’est le contrôle de la presse et des réseaux sociaux par le pouvoir politique. Les patrons de radio et de journaux sont remplacés par des macronistes, qui doivent faire la relation « parfaite » du réel selon les intérêts du pouvoir. Les journalistes indépendants sont invités à réfléchir avec des macronistes à l’Assemblée nationale sur leur propre indépendance. C’est une atteinte grave à la liberté de la presse et à la démocratie.
Pas encore de commentaire sur "Emmanuel Macron : la dérive « soft fasciste » de la communication politique"