Cancel culture : les sept nains risquent de plus jamais revoir Blanche-Neige

mise à jour le 07/05/21

Blanche Neige - HarshLight - wikimedia

Après les chatons des Aristochats, Peter Pan et La Belle et le Clochard, c’est au tour de Blanche-Neige de se faire épingler par la « cancel culture ».

Une censure qui n’en finit plus

La censure de nos dessins animés d’enfance a commencé avec Les Aristochats, la Belle et le Clochard et Peter Pan sur Disney+. Les parents doivent donner leur consentement pour que leurs enfants aient accès à ces œuvres.

Blanche-Neige, elle, est victime de deux critiques américaines — visiblement très féministes — en visite au parc DisneyLand, fermé depuis des mois et qui en avait profité pour ajouter des nouveautés à ses attractions, notamment la scène finale de Blanche-Neige, « Le baiser d’amour ».

Un baiser « non consenti »

Tout le monde connait l’histoire, Blanche-Neige s’endort en croquant dans une pomme empoisonnée et seul un « baiser d’amour » peut l’en sortir. C’en est trop pour les deux  journalistes du San Francisco Chronicle, Blanche-Neige — empoisonnée — n’a pas consenti à ce baiser qui peut la sauver et comment le pourrait-elle ? Le Prince Charmant — tout aussi amoureux de sa princesse puisse-t-il être — est tout bonnement recalé au rang de harceleur. Sans consentement écrit avant de s’endormir, Blanche Neige finira dans son cercueil de verre à tout jamais. Quid de La Belle au Bois Dormant et du Prince Philippe qui vient embrasser Aurore, après 100 ans à dormir ?

« Ne sommes-nous pas d’accord pour dire que le consentement, dans les premiers films de Disney, est un problème majeur ? Et qu’il faut apprendre aux enfants qu’embrasser, quand il n’a pas été établi que les deux parties ont la volonté de s’engager, ne se fait pas ?  interrogent les deux critiques. Il est difficile de comprendre pourquoi Disneyland, en 2021, fait le choix d’ajouter une scène aux idées si rétrogrades sur ce qu’un homme est autorisé à faire à une femme. »

 Il n’y a pas à dire, la cancel culture a de beaux jours devant elle avec ce féminisme de bas étage.

Audrey pour Le Média en 4-4-2

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