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L’un des points saillants de l’entretien a été la mise en lumière des chiffres réels. L’historien nous apprend que la France, souvent considérée comme dépendante des importations d’uranium, a actuellement une réserve de trente mille tonnes en stock. Comparativement, sa consommation annuelle varie entre sept et neuf mille tonnes. Cette réserve pourrait donc soutenir la France pendant au moins dix ans, même en cas de perturbation des approvisionnements.
L’histoire de l’approvisionnement en uranium du Niger a également été abordée. Autrefois un fournisseur majeur pour la France, contribuant jusqu’à trente pour cent de l’approvisionnement, le Niger ne représente plus que dix pour cent des importations actuelles.
Cependant, la thèse de Bernard Lugan ne s’arrête pas là. L’homme pointe du doigt l’existence de réserves d’uranium en France même. Jusqu’à récemment, le pays possédait 210 mines d’uranium, dont certaines ont produit vingt mille tonnes d’uranium entre 1945 et 2001. De plus, une mine en Gironde, inexploitée, contient une réserve potentielle de vingt mille tonnes. Mais, selon Lugan, des choix politiques — via les écologistes — ont mené à l’interdiction de l’exploitation de ces réserves, obligeant la France à importer.
🔴L’enjeu de l’uranium au #Niger, info ou intox ?
📢 Bernard Lugan : « le Niger n’est plus qu’un pays secondaire dans la production mondiale annuelle d’uranium ! C’est du baratin afro-centriste, woke et de la France Insoumise ! » pic.twitter.com/nwzYh44rji
— Sud Radio (@SudRadio) August 29, 2023
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