Bernard Arnault émet 1 270 fois plus de gaz à effet de serre qu’un Français moyen

Selon Oxfam, ce constat implacable souligne « la dichotomie entre les comportements des individus, entreprises et nations aisés qui continuent de contribuer à la dégradation de la planète, et les conséquences les plus désastreuses qui en découlent pour les couches les plus marginalisées de la population, lesquelles subissent de plein fouet les effets dévastateurs de la crise climatique. »

Il révèle surtout le joli foutage de gueule de l’oligarchie qui maîtrise mieux que tout le monde le « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». On en a eu de belles illustrations pendant leur « pandémie mondiale ».

Mais que disent ces chiffres ?

• Les 1 % les plus riches génèrent plus de CO2 que les 66 % les plus démunis de la planète, représentant 5 milliards de personnes.
• Les 0,1 % les plus aisés, soit 770 000 individus, émettent plus de CO2 que 38 % de la population mondiale, soit 2,9 milliards de personnes.
• La moitié la plus pauvre de l’humanité est responsable de seulement 8 % des émissions mondiales.
• En France, un individu faisant partie du 1 % le plus riche émet autant de CO2 en un an qu’une personne se situant parmi les 50 % les plus pauvres en 10 ans.
• Les 10 % les plus riches sont à l’origine d’un quart des émissions en France.

Les trois dernières décennies ont été marquées par une croissance exponentielle des émissions de CO2. Sur cette période, les 1 % les plus fortunés ont émis deux fois plus de carbone que la moitié la plus démunie de l’humanité.

Cependant l’empreinte carbone des ultra-riches, bien que conséquente, ne représente que la partie émergée de l’iceberg. Leur consommation personnelle est largement éclipsée par les émissions provenant de leurs investissements dans des entreprises, souvent parmi les plus grandes et polluantes au monde. Cette influence considérable sur les entreprises accroît leur responsabilité dans cette crise environnementale.

La France n’échappe pas à cette tendance. Les 1 % les plus fortunés génèrent donc en moyenne dix fois plus de CO2 par an via leur consommation que la moitié la plus démunie des Français. Selon le rapport d’Oxfam, pour atteindre les objectifs climatiques d’ici 2030, les 1 % les plus aisés en France devraient réduire leurs émissions de CO2 par 10, tandis que les 50 % les plus pauvres devraient les réduire d’un quart pour atteindre 2,8 tonnes de CO2.

Les Recommandations d’Oxfam

Pour promouvoir une égalité climatique et préserver une planète viable pour tous, Oxfam France préconise la mise en place de mesures concrètes :

• Instaurer un Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) climatique, taxant à la fois le niveau de patrimoine et la quantité de CO2 qu’il engendre.
• Appliquer une taxe sur les dividendes pour les entreprises ne respectant pas l’Accord de Paris.
• Abolir les niches fiscales néfastes pour le climat telles que celle sur le kérosène aérien.

Ces mesures de fiscalité écologique pourraient dégager annuellement 50 milliards d’euros en France pour financer des investissements majeurs dans le domaine ferroviaire ou la rénovation énergétique. Elles devraient également être accompagnées de démarches complémentaires :

• Conditionner tout financement public à des objectifs climatiques clairs.
• Établir une trajectoire contraignante de réduction des émissions pour les multinationales.

Mais la solution pour « sauver la planète » viendra évidemment du Pass carbone tant attendu et qui n’attend que le moment opportun pour être officialisé.

On vous laisse avec l’analyse percutante de Momotchi :

« Quand les médias US, français, belges, allemands et suédois vous disent que « les 10% plus riches sont responsables de plus d’émissions CO2 » on est d’accord que c’est de la propagande du Great Reset? Pour vous convaincre du « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », il faut associer l’image dans votre esprit : riche = pas bien, pauvre sans chauffage = bien.»