Avant sa dissolution le 31 juillet, le Conseil scientifique lâche l’État macronien

mise à jour le 27/07/22

« On a pu être instrumentalisés ». Par ces quelques mots, c’est une véritable bombe qu’a lâchée le 21 juillet Jean-François Delfraissy, le président du Conseil Scientifique, lors de la dernière conférence de presse de ce conseil mis en place par le pouvoir en mars 2020, dès le début de la crise dite sanitaire.


Pilate s’en lave les mains ? C’est un aveu qui sonne en tout état de cause comme un déni de responsabilité de la part de cet immunologue qui, pendant plus de deux ans, a imposé de façon totalement illégitime et absolue des restrictions de liberté majeures aux Français et la fin de l’État de droit. Car le gouvernement s’est totalement appuyé sur cette instance pour prendre toutes les décisions. Picouses, masques, confinements, emmerdement maximal des Français, ce « passe » de la honte, qui rompt les fondamentaux d’égalité de droit de la République française, tout venait du Conseil scientifique !

D’ailleurs dès le lendemain, Le Point a révélé une partie du contenu des auditions des membres du Conseil devant la Cour de justice de la République (CJR). La juridiction française d’exception avait en effet, dans le cadre d’une information judiciaire, lancé une large enquête pour « abstention volontaire de combattre un sinistre » et « mise en danger de la vie d’autrui », afin de savoir si le gouvernement avait menti sur la nécessité de porter un masque pour cacher la pénurie début 2020. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’Agnès Buzyn, ministre de la Santé en février 2020, avait été mise en examen. Delfraissy aurait pour sa part expliqué aux juges « ne pas comprendre pourquoi le gouvernement ne disait pas la réalité sur les masques ».

Des affirmations qui sonnent comme les préludes d’un immense scandale au sommet de l’État, dans un pays déjà largement familiarisé avec les affaires de santé publique : on connaît les responsables, mais ils ne sont jamais coupables. Eh oui, ces hommes politiques aussi coupables que responsables veulent bien prendre le chèque, le pouvoir, la médiatisation, mais sans les effets secondaires qu’implique une certaine idée de justice et d’égalité de droit. Pourtant, aujourd’hui, la trahison est reconnue par le coupable lui-même. Comme le dit Ricardo dans sa minute consacrée au sujet, c’est à présent au peuple d’exiger la levée du secret défense en ce qui concerne la gestion du covid, ainsi qu’une condamnation de tous ces criminels pour haute trahison.

Sylvain pour Le Média en 4-4-2.

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