Ken Paxton a déposé une plainte devant un tribunal du comté de Lubbock, affirmant que Pfizer avait trompé le public en déclarant que son vaccin offrait une efficacité de 95 %. Cette affirmation, selon lui, reposait sur des données limitées provenant d’essais cliniques étalés sur seulement deux mois. Il a souligné que la situation pandémique avait continué de s’aggraver malgré la vaccination.
La plainte déclare : « Pfizer a intentionnellement déformé l’efficacité de son vaccin COVID-19 et a réprimé toute voix dissidente cherchant à révéler la vérité, tout cela dans le but de favoriser une adoption rapide du produit et d’étendre ses parts de marché. »
Le procureur, républicain et critique des mesures de l’administration Biden face à la pandémie, a ajouté :
« Nous cherchons à obtenir justice pour les résidents du Texas, nombreux sont ceux ayant été contraints par des mandats de vaccination à utiliser un produit défectueux vendu sur la base de mensonges. »
Attorney General Ken Paxton Sues Pfizer for Misrepresenting COVID-19 Vaccine Efficacy and Conspiring to Censor Public Discourse: https://t.co/z4zJnlDPJI
— Texas Attorney General (@TXAG) November 30, 2023
Pfizer n’a pas encore réagi officiellement à ces allégations.
Cette action en justice vise à stopper la diffusion de fausses déclarations de la part de Pfizer et à garantir la libre expression d’opinions sincères concernant son vaccin. De plus, elle réclame plus de 10 millions de dollars d’amende pour violation d’une loi texane protégeant les consommateurs contre des pratiques commerciales jugées trompeuses.
C’est la deuxième poursuite intentée par Ken Paxton à l’encontre de Pfizer en ce mois de novembre.
Dans une affaire dont les détails ont été rendus publics le 21 novembre, Paxton a accusé Pfizer et un de ses fournisseurs de manipuler des tests de contrôle qualité, résultant ainsi dans la distribution de médicaments inefficaces pour le traitement du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité chez les enfants.
L’État du Texas porte plainte contre Pfizer pour tromperie, allégations mensongères et dissimulation de la réalité des effets dommageables.
Pfizer savait au moment de lancer ses campagnes publicitaires que ses affirmations étaient fausses, argumente le procureur Paxton.
Émission… pic.twitter.com/cuDdz5LELQ— Michel Jean-Dominique (@MichelJeanDomi1) December 6, 2023
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