L’écriture inclusive utilise une graphie particulière afin de bannir toute suprématie du masculin sur le féminin dans la langue française. Un projet qui, à défaut d’être populaire, est soutenu par des universitaires et des communicants. Ces deux dernières années, l’utilisation de l’écriture inclusive a été encouragée par un professeur de sociologie au cours d’examens à SciencesPo.
Une proposition de loi de députés LREM et LR, déposée le 23 février, vise à interdire l’écriture dite « inclusive » dans les documents administratifs.
Le président « ni pour ni contre »… l’écriture inclusive
Le porte-parole du gouvernement l’a affirmé : ne perdons pas de temps avec l’écriture inclusive. En effet interdire une pratique qui n’est pas encore apparue semble du temps perdu.
Cela dit, l’égalité femmes-hommes ayant été déclarée grande cause nationale par Macron, on aurait pu penser qu’il allait s’y attaquer concrètement. Les écarts de salaires (23,5 %) et les violences (une femme assassinée tous les deux jours par son conjoint) pourtant perdurent.
Interrogé sur l’utilité de cette démarche des députés de sa majorité, Gabriel Attal a estimé plus « important » de « se consacrer aux priorités de notre pays », citant notamment la « crise sanitaire », « la crise économique » et encore la « lutte contre le séparatisme ». Voilà les grandes causes nationales bien définies dans le flou. Comme les robes de la « biaiseuse » de chez Paquin.
Des débats contradictoires, il y en a, faut pas croire !
A ceux qui voyaient les députés LREM et LR comme une masse votant en ordre de marche, le petit doigt sur la couture du pantalon, la preuve est faite. La majorité n’est pas uniforme et sait se diviser sur les grands problèmes de notre temps.
Pour ceux qui s’intéresseraient quand même à ce « problème » de l’écriture inclusive, François Asselineau a donné sept preuves de son absurdité.
Jacqueline pour « Le Média en 4-4-2 »