Débriefing Macron-GPT : « Le Média en 4-4-2 » s’est tapé deux heures de néant télévisé… On vous résume tout !

Puisqu'il fallait bien que quelqu'un fasse le boulot, nous avons sacrifié une soirée pour regarder la "conférence de presse" de notre président Emmanuel Macron. Il nous a régalés avec des sujets palpitants allant de la réforme des urgences médicales à la régulation de l'usage des écrans chez les jeunes. Préparez-vous à être éblouis par les annonces cruciales du président, un vrai spectacle en soi !

mise à jour le 17/01/24

Macron jongle avec l’économie, la santé, l’emploi, la justice, la fertilité, et l’opposition politique.

Diminuer les remboursements de médicaments, faire payer certaines urgences

Emmanuel Macron, le magicien des économies, a dévoilé ses astuces pour désengorger les urgences. Sa baguette magique ? Faire payer ceux qui osent troubler la quiétude des salles d’attente. Parce que, apparemment, les patients « qui vont de façon indue aux urgences » méritent une petite leçon financière. Mais ne vous inquiétez pas, le président a également pensé à doubler la franchise sur les médicaments, car pour Macron « il n’y a pas d’argent magique », du moins, pas dans le monde réel.

Pour résoudre le problème du manque d’« argent magique » dans le secteur de la santé, Macron propose le numéro Vert du SAS, une solution brillante qui consiste à faire patienter les cas d’urgence jusqu’à ce que Dame Nature s’en mêle. Parce que qui a besoin de soins rapides de nos jours, n’est-ce pas ?

Limiter l’usage par les jeunes des réseaux sociaux complotistes

Emmanuel Macron a consacré une part importante de son discours à la question préoccupante de l’impact des écrans chez les jeunes. Avec l’influence des réseaux sociaux, c’est le risque de devenir complotiste. C’est plutôt drôle, car nous, en tant que médias, sommes souvent étiquetés comme complotistes. On dirait bien que Macron préfère garder l’esprit de la jeunesse bien enveloppé dans le cocon du « mensonge d’État ». En gros, la véritable urgence selon lui, c’est de veiller à ce que nos futurs citoyens ne découvrent jamais la vérité, même s’il faut les priver de quelques heures de scroll quotidien. On peut toujours compter sur Macron pour protéger nos jeunes esprits innocents.

Forcer les chômeurs à travailler, même sans travail

Macron, le magicien des réformes, a sorti un nouveau tour de son chapeau : forcer les chômeurs à travailler, même s’il n’y a pas de travail. Dans le grand spectacle de l’acte 2 de la réforme du marché du travail, Macron jongle avec l’idée d’inciter à la création d’emplois, comme s’il suffisait de claquer des doigts. Mais ne vous inquiétez pas, il promet un accompagnement renforcé pour les chômeurs. Peut-être que cette fois- ci, la baguette magique fonctionnera vraiment.

Et comme si cela ne suffisait pas, il a également décidé de changer les règles du jeu aux élections municipales à Paris, Lyon, et Marseille. Parce qu’apparemment, instaurer une France « plus forte et plus juste » passe par des tours de passe-passe électoraux.

Règle : un ministre mis en examen doit démissionner, mais… l’exception confirme la règle

Ah, la fameuse règle sur les ministres mis en examen, c’était bien avant que Macron ne réalise que les exceptions confirment la règle, du moins selon lui. Vous vous souvenez de cette promesse de 2017 selon laquelle tout ministre mis en examen devrait démissionner ? Eh bien, il semble que Macron ait eu une petite amnésie récemment. Il nous assure maintenant qu’en fait « qu’il n’y a pas de règle qui fait qu’un ministre mis en examen devrait quitter le gouvernement. » Flexibilité, quand tu nous tiens !

Apparemment, selon Macron, les ministres peuvent être mis en examen sans que cela ne déclenche la sonnerie de la démission. Il se justifie en invoquant le fait que, pendant son mandat, plusieurs ministres ont été mis en examen, et ils sont toujours là, bien en place. Pas besoin de s’inquiéter, semble-t-il, car il n’y a pas eu d’instructions individuelles de la Chancellerie sur ces dossiers. Une gestion des affaires judiciaires à la manière « Macron », où l’exception confirme la règle. Une règle à géométrie variable, semble-t-il !

Lutter contre l’infertilité avec un plan jamais appliqué

Emmanuel Macron, le conseiller ultime en fertilité sans expérience personnelle, a pris la parole sur un sujet délicat touchant de nombreuses familles : l’infertilité. Bien que cette question ne soit pas au sommet de sa liste de réformes, Macron a tenu à exprimer sa reconnaissance envers les couples confrontés à ce défi, lançant un appel à la conscience collective.

Le président a souligné l’importance de la solidarité nationale envers ceux qui luttent contre l’infertilité, tout en laissant entendre que des mesures pour améliorer l’accessibilité aux traitements de fertilité pourraient être envisagées. Cependant, un plan du ministère de la Santé sur les causes de l’infertilité, datant de février 2022, semble avoir été englouti dans les méandres de l’administration sans la moindre application concrète.

Il est intéressant de noter que, contrairement à d’autres dirigeants, Macron n’a pas d’enfants. Une situation qui suscite parfois des questions sur sa sensibilité aux enjeux familiaux. Et bien sûr, aucune mention d’injection expérimentale forcée au programme, mais qui sait ce que l’avenir réserve ?

Lutter contre le RN, l’opposant tellement pratique

Macron, le maître de la stratégie politique, a suggéré une refonte de l’instruction civique pour lutter contre l’arrivée au pouvoir du RN, qualifiant ce parti d’« appauvrissement collectif » et de « parti du mensonge ». un peu comme l’hôpital qui se fout de la charité, n’est-ce pas ?

Le débriefing de François Asselineau

Pendant ce temps, le débriefing de François Asselineau offre une perspective humoristique sur la conférence présidentielle. Selon lui, Macron se perd dans des détails délirants, change fréquemment de sujets et adopte différentes personnalités pour masquer les réalités contradictoires. Asselineau souligne le verbiage de Macron qui tente de donner l’impression que tout est parfait, même si les tarifs de l’électricité augmentent. Il suggère que Macron redoute le vote en faveur du RN, mais ironiquement, il oublie que le véritable dérangement serait un vote en faveur de l’UPR, avec son engagement à sortir de l’Union européenne. Asselineau critique également la gestion diplomatique de Macron et souligne des contradictions dans son discours sur l’Europe forte tout en critiquant la logique des blocs. C’est du grand spectacle politique, avec un zeste d’ironie et de contradictions.

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