La particularité de cette loi réside dans le fait qu’elle poursuit les suspects jusque dans l’enceinte de leur foyer. Désormais, les Écossais pourront dénoncer les propos ou attitudes incitant à la haine en raison de l’âge, du handicap, de la religion ou de l’orientation sexuelle, même tenus à la maison. Des centres spéciaux seront créés pour recueillir les plaintes de manière anonyme.
Une loi qui ressemble étrangement à la loi SREN adoptée au Sénat prévoit des amendes allant jusqu’à 3 750 euros et un an d’emprisonnement pour « outrage en ligne » ! Le Canada a également adopté une loi similaire, la loi C-63 (toujours en projet), est présentée comme un moyen de promouvoir la sécurité en ligne, mais qui autorise les accusations anonymes et les témoignages secrets pour dénoncer les citoyens.
Le fait que ces lois soient en projet ou adoptées dans plusieurs pays en même temps laisse penser à une coordination via des cabinets de conseil tels que McKinsey.
Une bonne dictature ça se prépare entre copains… Cicéron, 106 av. J.-C – 43 av. J.-C, disait : « Plus l’effondrement d’un empire est proche, plus ses lois sont folles ! »
L'Écosse, depuis la folle loi "contre la haine" a vu 4000 plaintes en 3 jours.
Comme l'article 5bis de la loi SREN sur le "délit d'outrage en ligne" ,elle punit arbitrairement de prison et d'une amende des propos jugés "offensants", sans que ce terme ne soit précisément défini… pic.twitter.com/bzbL7yqnkV
— Beatrice Rosen (@Beatrice_Rosen) April 5, 2024
La subjectivité de la notion de haine pose question : comment la police évaluera-t-elle les propos tenus ? En se basant sur le contexte et l’analyse de texte, ou sur le ressenti de la personne qui s’est sentie visée ? Quoi qu’il en soit, après enquête, si aucun crime n’est retenu contre l’accusé, un « incident haineux non criminel » sera tout de même enregistré dans son dossier, le laissant à jamais comme un suspect potentiel.
La répression sévère prévue par cette loi (jusqu’à 7 ans de prison) vise à former un consensus sur les comportements inacceptables dans la société, selon la ministre aux victimes et à la protection des communautés. Certains craignent toutefois que cette législation ne serve à rééduquer ou intimider certaines parties de la population, en particulier la classe ouvrière et les « petits blancs » qui se sentent dépossédés.
Parmi les personnes potentiellement visées par cette loi, on trouve J.K. Rowling, l’auteur d’Harry Potter, qui a osé affirmer qu’un homme est un homme. Hier, elle a reçu le soutien du Premier ministre britannique contre la Première ministre écossaise, à l’origine de cette loi. Cette affaire rappelle étrangement l’univers de 1984, le célèbre roman de George Orwell… qui l’a écrit en Écosse.
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