La Douma d’État russe a approuvé lors d’une session plénière un projet de loi interdisant les interventions médicales visant à changer de sexe. Ce projet de loi, soumis par les députés des cinq factions de la Douma et dirigé par le président de la Douma d’État, Viatcheslav Volodine, avait été adopté en première lecture en juin et a maintenant passé la deuxième lecture. L’objectif de cette loi est d’introduire une interdiction formelle en Russie des interventions médicales et de l’utilisation de médicaments pour changer de sexe.
Selon l’agence TASS, le projet de loi devra encore passer une troisième lecture à la Douma d’État avant d’être examiné par le Conseil de la Fédération et être signé par le président pour devenir une loi officielle. Cette interdiction du changement de sexe en Russie aura des répercussions importantes sur l’idéologie du woke qui peine à s’implanter en Russie.
Il convient de noter que cette interdiction ne concerne pas les interventions médicales nécessaires pour traiter les anomalies et les malformations congénitales, ainsi que les maladies génétiques et endocriniennes liées à des altérations de la formation des organes génitaux chez les enfants. L’objectif est de protéger les enfants ayant des conditions médicales spécifiques en interdisant les interventions visant à changer de sexe, qui génèrent des milliards d’euros pour l’industrie pharmaceutique et peuvent conduire des adolescents à des actes irréversibles, pouvant entraîner des regrets et des conséquences tragiques comme le suicide.
Cette proposition législative suscite des débats et des controverses au sein de la société russe, car elle soulève des questions sur les droits des personnes transgenres et leur accès aux soins de santé appropriés. Les défenseurs des droits LGBTQ+ critiquent cette interdiction, soulignant qu’elle limite les choix personnels et nuit à la santé mentale des personnes transgenres. Cependant, les partisans de la loi soutiennent qu’elle est nécessaire pour protéger les valeurs traditionnelles russes et maintenir la stabilité sociale.
Le Média en 4-4-2.