« Les bêtes, chez Larson, se conduisent très souvent comme des hommes. Elles donnent des cocktails snobs où elles s’ennuient, épient leurs voisins, font des hold-up, traînent dans les bars, tricotent pour le Tiers-Monde, roulent les mécaniques, font du bruit après vingt-deux heures, descendent vider la poubelle, convoitent la femme du copain… Mais tout ça avec les yeux purs de l’innocence. Le requin adore croquer les baigneurs gras à lard, mais c’est pure gourmandise, il n’y met pas la moindre méchanceté. Les gens… Oh, qu’ils sont vilains ! […] L’homme, donc, est laid, cupide, mesquin, et très bête. Très très bête. »
« L’Univers impitoyable de Gary Larson », traduit et préfacé par Cavanna