La Farce Tranquille #117 : Macron sifflé, Zemmour et la civilisation, Bardella et l’UE

Macron sifflé au Stade de France

La semaine a commencé en fanfare au Stade de France, où notre cher président, Emmanuel Macron, a été accueilli par des sifflements tonitruants d’une large partie du public. Certains pensent à pondre des lois spéciales pour réprimer ce genre de réaction. D’autres, eux, disent que siffler le président, c’est leur petit plaisir du dimanche. La liberté d’expression sous toutes ses coutures.

Le RN en reconquête

Dans un autre coin du chapiteau politique, l’extrême droite a fait des vagues cette semaine. Marion Maréchal a été propulsée en tête de liste Reconquête pour les élections européennes. Tout le monde se demande maintenant quelle sera la stratégie du parti de Zemmour, surtout en ce qui concerne l’Union européenne. C’est un peu comme essayer de jongler avec des œufs sans les casser.

Les déclarations qui font des vagues

Les déclarations fracassantes ne manquent pas cette semaine. Gabriel Attal, ministre de l’Éducation, a annoncé qu’il allait passer trois jours en immersion dans un lycée du Grand Es, lui qui ne sait pas ce qu’est une école publique. Certains disent que c’est juste un coup de com’, mais d’autres pensent qu’il pourrait rester coincé à l’internat, confondu avec les autres élèves.

Gérald Darmanin, notre ministre de l’Intérieur, a allumé un brasier en déclarant que même les consommateurs occasionnels de drogues étaient complices de trafics meurtriers. Pendant ce temps là, Pierre Palmade est toujours dans la nature.

Sébastien Chenu, des Républicains (LR), a déclaré que les accords de libre-échange pourraient laisser l’agriculture française en miettes. Il a plaidé pour une « exception agricole », comme si c’était la bouée de sauvetage d’un naufragé en pleine mer agitée.

Et enfin, Anne Hidalgo, maire de Paris, a critiqué l’État en l’accusant de vouloir saigner les collectivités locales. Elle pense que l’État essaie de faire diversion par rapport aux problèmes bien réels qui secouent Paris, dont les préparatifs houleux des Jeux Olympiques. C’est comme accuser le voisin du bruit de votre propre fête.

Le Média en 4-4-2