François Asselineau dénonce une situation où les agriculteurs français sont piégés entre des contraintes exclusives et contradictoires. L’appartenance à l’Union européenne les contraint à suivre les directives de la Politique agricole commune, mais les pressions écologistes imposent des normes locales plus strictes. Cette dualité crée une compétition inégale avec d’autres pays européens qui ne subissent pas les mêmes régulations
L’impact des accords internationaux et la menace sur la filière avicole
Les accords internationaux, tels que le MERCOSUR, ouvrent les portes à une concurrence déloyale, mettant en péril les agriculteurs français face à des producteurs situés de l’autre côté de la planète. François Asselineau pointe également du doigt les importations massives de poulet ukrainien, autorisées par la Commission européenne, entraînant des conséquences dramatiques pour la filière avicole nationale. Il met en lumière la nécessité de clauses miroir dans les accords, imposant des réglementations équivalentes pour tous les signataires.
La fiscalité pénalisante et l’urgence de la souveraineté alimentaire
Le président de l’UPR souligne enfin les pressions fiscales croissantes sur les agriculteurs, particulièrement de la part des lobbys écologistes, impactant l’irrigation et même les avantages fiscaux sur le gazole. François Asselineau plaide pour une réévaluation urgente de la souveraineté alimentaire et une sortie de l’Union européenne pour permettre à la France de reprendre le contrôle de ses politiques agricoles, s’adaptant mieux aux besoins et aux défis spécifiques du monde agricole français.
En cette période de colère latente, François Asselineau appelle à une mobilisation avant le Salon de l’Agriculture de février 2024, pressentant d’importantes manifestations si aucune amélioration n’est envisagée d’ici là.
Bonne fête mon Marcel et gros mercis poutous !