Des coupes budgétaires injustes et inégalitaires
Bruno Le Maire affirme que « tout le monde devra participer au redressement des finances publiques ». Cependant, force est de constater que certaines dépenses ne sont pas remises en question. Le budget de l’Élysée a augmenté de 11%, celui de l’Assemblée nationale de 6%, du Sénat de 2% et du Conseil constitutionnel de 34%. De plus, les niches fiscales, représentant 140 milliards d’euros, restent intactes. Il est légitime de se demander pourquoi ces coupes budgétaires ne s’attaquent pas à ces postes de dépenses…
Bruno Le Maire : "Comme je le disais à ma femme qui est mon ancienne assistante parlementaire, l'Etat n'est pas une pompe à fric." pic.twitter.com/7g51Fd6DhC
— Ministère des Bras Croisés 👻 ᵖᵃʳᵒᵈᶦᵉ (@VilainCat) March 6, 2024
Des prévisions de croissance irréalistes
Les prévisions de croissance de Bruno Le Maire sont-elles réalistes ? Qui croit encore aux prédictions de notre Mozart de l’économie ? Est-il judicieux de réduire les dépenses publiques, au risque de plomber davantage la croissance ? Les conséquences économiques et sociales de ces mesures d’austérité pourraient être désastreuses.
Des économies potentielles ignorées
Alors que Bruno Le Maire cherche désespérément des fonds, il semble ignorer certaines niches fiscales qui pourraient rapporter des millions d’euros à l’État. Par exemple, la niche Airbnb, qui représente 330 millions d’euros, n’est pas remise en question. De plus, il est à noter que les députés et les sénateurs ont récemment augmenté leurs frais de mandat, respectivement de 300€ et 700€ par mois. Ces faits soulèvent des questions sur la cohérence et l’équité des mesures d’économie proposées par le ministre.
« Chaque mot de Bruno Le Maire est un mensonge »@RomaricGodin journaliste économie à Mediapart, sur les 10 milliards d’euros d’économie annoncés par Bruno Le Maire
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— Mediapart (@Mediapart) February 29, 2024
La sécurité sociale et le contrôle des citoyens
Bruno Le Maire souhaite mettre l’assurance chômage sous la coupe de l’État, ce qui pourrait entraîner une nouvelle catastrophe sociale. En effet, le gouvernement semble plus préoccupé par le contrôle punitif des citoyens que par leur sécurité. L’étatisation de la Sécurité sociale en est un exemple frappant. Il est impératif de préserver notre système de protection sociale et de ne pas céder à la tentation du contrôle et de la répression.
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