Économie

Austérité à la carte : Bruno Le Maire épargne encore les riches et plume les pauvres

Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a récemment annoncé une nouvelle vague de coupes budgétaires pour l'année 2025, s'élevant à 20 milliards d'euros. Cette décision, qui fait suite aux 10 premiers milliards d'économies déjà prévus, suscite de vives inquiétudes et critiques. En effet, ces mesures d'austérité ciblent des secteurs sensibles tels que la culture, l'éducation et la santé, tout en épargnant les niches fiscales et les dépenses de l'État.

mise à jour le 11/03/24

Bruno Le Maire prévoit des coupes budgétaires de 30 milliards d’euros qui vont toucher les secteurs sociaux et culturels.

Des coupes budgétaires injustes et inégalitaires

Bruno Le Maire affirme que « tout le monde devra participer au redressement des finances publiques ». Cependant, force est de constater que certaines dépenses ne sont pas remises en question. Le budget de l’Élysée a augmenté de 11%, celui de l’Assemblée nationale de 6%, du Sénat de 2% et du Conseil constitutionnel de 34%. De plus, les niches fiscales, représentant 140 milliards d’euros, restent intactes. Il est légitime de se demander pourquoi ces coupes budgétaires ne s’attaquent pas à ces postes de dépenses…

Des prévisions de croissance irréalistes

Les prévisions de croissance de Bruno Le Maire sont-elles réalistes ? Qui croit encore aux prédictions de notre Mozart de l’économie ? Est-il judicieux de réduire les dépenses publiques, au risque de plomber davantage la croissance ? Les conséquences économiques et sociales de ces mesures d’austérité pourraient être désastreuses.

Des économies potentielles ignorées

Alors que Bruno Le Maire cherche désespérément des fonds, il semble ignorer certaines niches fiscales qui pourraient rapporter des millions d’euros à l’État. Par exemple, la niche Airbnb, qui représente 330 millions d’euros, n’est pas remise en question. De plus, il est à noter que les députés et les sénateurs ont récemment augmenté leurs frais de mandat, respectivement de 300€ et 700€ par mois. Ces faits soulèvent des questions sur la cohérence et l’équité des mesures d’économie proposées par le ministre.

La sécurité sociale et le contrôle des citoyens

Bruno Le Maire souhaite mettre l’assurance chômage sous la coupe de l’État, ce qui pourrait entraîner une nouvelle catastrophe sociale. En effet, le gouvernement semble plus préoccupé par le contrôle punitif des citoyens que par leur sécurité. L’étatisation de la Sécurité sociale en est un exemple frappant. Il est impératif de préserver notre système de protection sociale et de ne pas céder à la tentation du contrôle et de la répression.

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