Dimanche dernier, une femme de confession juive aurait été retenue contre son gré dans l’appartement d’un homme qu’elle avait récemment rencontré, suscitant une vague d’indignation et de spéculations médiatiques. Cet employé présumé de la RATP aurait envoyé des messages menaçants à l’entourage de la victime, faisant référence à la Palestine et proférant des menaces de prostitution et de mort.
Un homme de 32 ans a été arrêté à Gennevilliers et placé en garde à vue. Il comparaîtra le 21 juin prochain pour « usage de produits stupéfiants » et « menaces de mort à caractère religieux ». Le parquet de Nanterre avait initialement ouvert une enquête pour « enlèvement », « séquestration », « viol » et « menaces de mort », mais selon Guillaume Farde sur BFMTV et le Parisien, les chefs d’accusation de séquestration, de viol, le mobile prétendument antisémite (venger la Palestine) n’ont pas été retenus. Contrairement à ce qu’annonce les médias mainstream, le couple se connaissait et cette relation déplaisait à la famille de la femme.
« Les faits de séquestration sont apparus insuffisamment caractérisés, et ceux de viol nécessitent des investigations complémentaires diligentées en enquête préliminaire », ajoute le ministère public.
L’affaire de la femme juive violée et séquestrée à cause de sa religion pour venger la Palestine est plus complexe qu’il n’y paraît.
Le couple se connaissait la séquestration et le motif antisémite n’ont pas été retenus.
L’enquête pour viol est toujours en cours pic.twitter.com/9maqMsRV0J— Najette (@Khaltibesara) April 24, 2024
C’est dans ces conditions que Ella Kelian, Communicante & Conseillère Politique, met en garde contre la propagande médiatique qui déforme les faits et contribue à un climat de haine dans le pays. Elle appelle à la fin de l’instrumentalisation politique de la justice, qui compromet la confiance en cette institution et menace la démocratie.
À cette heure, ce que l’on sait de l’enquête, c’est que la séquestration n’a pas été retenue par la justice, que le viol n’est pas constaté, que l’homme avait une relation intime suivie avec la plaignante, et que les messages en question ont été envoyés aux proches de la famille… pic.twitter.com/i42wfBUdvv
— 📣Ella Kelian (@EllaKelian) April 24, 2024
Dans ce contexte, il est important de dénoncer la machine médiatique qui s’emballe systématiquement lorsqu’il s’agit de personnes de confession juive. Les médias ont tendance à amplifier les faits, à spéculer et à créer un climat de peur et d’insécurité, sans attendre les résultats de l’enquête et la vérité judiciaire. Cette approche sensationnaliste et irresponsable ne fait qu’attiser les tensions et la haine, et nuit à la cohésion sociale et à la démocratie.
L’attitude irresponsable de certains acteurs politiques, tels que Meyer Habib, qui instrumentalisent les faits et les déforment au service d’une idéologie politique. Dans cette affaire, Meyer Habib a rapidement réagi sur les réseaux sociaux en affirmant que la victime avait été séquestrée, violée et menacée de mort sur fond de haine d’Israël. Il a également établi un lien avec d’autres affaires tragiques, telles que l’attentat de Toulouse et le meurtre de Sarah Halimi, et a accusé le traitement médiatique anti-israélien d’être à l’origine de cet acte odieux.
Une femme juive séquestrée, violée à Genevilliers sur fond de haine d’Israël “Je vais prostituer votre fille, je vais venger la Palestine”.
Dieu merci elle a ressui à s’échapper ! Comme à Toulouse, comme pour Sarah Halimi et à l’hypercasher la haine d’Israël tue en France.… https://t.co/zNkAPkPa5K
— Meyer Habib (@Meyer_Habib) April 23, 2024
Il est essentiel que chaque personne soit jugée pour ses actes, et non en fonction de sa religion ou de son origine ethnique. La justice doit être impartiale et indépendante, et ne pas céder aux pressions politiques ou médiatiques. C’est la condition sine qua non pour garantir l’égalité devant la loi et la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens.
Pas encore de commentaire sur "À l’heure actuelle, l’antisémitisme, la séquestration et le viol non retenus dans l’affaire de la femme juive à Gennevilliers"