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Selon les propos de François Asselineau sur son canal Telegram, le ministre italien des finances a récemment mis en lumière les défis auxquels est confrontée Meloni pour respecter ses engagements électoraux tout en restant membre de l’Union européenne et en adoptant l’euro. Malheureusement, cela implique des compromis significatifs sur plusieurs fronts :
Promesse : Abaisser l’âge de départ à la retraite, relevé à 67 ans par Draghi ?
Réponse : La Commission européenne s’oppose à cette idée. L’âge de départ à la retraite reste fixé à 67 ans.Promesse : Instaurer une « flat tax » de 15% pour les foyers gagnant moins de 65 000 €/an ?
Réponse : La Commission européenne rejette cette proposition. Elle ne sera pas mise en place.Promesse : Mettre en œuvre des politiques de relance économique ?
Réponse : Les contraintes de l’Union européenne imposent des coupes budgétaires de 1,5 Md€ et une politique de rigueur dans divers ministères.Promesse : Établir une taxe exceptionnelle sur les profits bancaires ?
Réponse : La Banque centrale européenne refuse cette proposition.
Ces renoncements s’ajoutent à des compromis similaires dans le domaine de l’immigration. Pour rester en conformité avec Schengen et les accords européens, Meloni a été contrainte de permettre un doublement des flux migratoires en 2023 par rapport à 2022.
Leçon à en Tirer
L’exemple italien souligne de façon évidente une réalité que j’explique depuis plus de 16 ans : Tant que l’appartenance à l’Union européenne, à l’euro et à l’OTAN perdure, il est pratiquement impossible d’apporter des changements significatifs.
Les politiciens qui occultent cette vérité trompent délibérément leurs concitoyens. Les prétendus opposants qui présentent des programmes ambitieux tout en restant attachés à l’UE et à l’euro suivent une voie similaire à celle de Tsipras, Kurz, Salvini et Meloni. Cette approche est une trahison envers leurs électeurs et une distorsion historique.
Propos tirés du canal Telegram de François Asselineau : lien vers le post
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