Les fissures au sein du parti du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont transformées en un gouffre béant, menaçant de déstabiliser l’ensemble de la société israélienne. Les récentes déclarations de Netanyahu ont suscité un torrent de critiques acerbes de la part de ses rivaux politiques, révélant une atmosphère de méfiance et de discorde croissante au sein du pays.
Selon le journal Haaretz, l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, a vivement exhorté Netanyahu à retirer son tweet alléguant qu’il n’avait eu aucun avertissement concernant une éventuelle guerre avec le Hamas, déclarant sur les réseaux sociaux que le Premier ministre avait « franchi une ligne rouge ».
Les vives critiques ne se sont pas arrêtées là. Yair Lapid, le chef de l’opposition, a également exprimé son indignation sur les plateformes en ligne, qualifiant les actions de Netanyahu de dépassant les limites acceptables. « Netanyahu a franchi une ligne rouge », a-t-il tweeté, soulignant le dévouement des soldats et des commandants de Tsahal qui se battent courageusement contre les forces hostiles. Il a reproché à Netanyahu de chercher à les blâmer plutôt que de les soutenir dans cette période critique.
De même, Merav Michaeli, présidente du Parti travailliste, a vivement critiqué le Premier ministre, le dépeignant comme déconnecté de la réalité des Israéliens confrontés aux horreurs de la guerre. Dans un message, elle a déclaré :
« Alors que nos enfants se nourrissent de rations de combat dans la bande de Gaza… Netanyahu est assis dans son bureau, entouré de cigares et de champagne, blâmant les commandants de l’armée pour les tragédies de Simchat Torah ».
Alors que la crise politique continue de s’approfondir, l’avenir politique d’Israël semble plus incertain que jamais, avec des conséquences potentiellement déstabilisatrices pour la région tout entière.
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