
François Asselineau explique que l’UPR a été créé en 2007, alors qu’il allait avoir 50 ans, comme De Gaulle lorsqu’il a commencé à s’engager en politique. Il se reconnaît dans la capacité de De Gaulle à prendre le contrepied de l’opinion générale et à agir en fonction de ses convictions, même si cela implique de mettre en jeu sa carrière ou sa vie.
Le président de l’UPR déplore le manque de notoriété de son parti et les difficultés à accéder aux médias. Il estime que cela est dû en partie à la concurrence des autres partis et à la faible médiatisation des élections européennes. Il souligne également que l’UPR a été victime d’une condamnation à mort médiatique et administrative, ce qui a freiné son développement.
François Asselineau revendique l’héritage gaulliste de l’UPR, en particulier dans sa volonté de défendre l’intérêt supérieur de la nation et de promouvoir une Europe des nations plutôt qu’une Europe fédérale. Toutefois, il reconnaît que De Gaulle a eu tendance à être trop sûr de lui-même et qu’il n’a pas su assurer sa succession, ce qui est un reproche qu’il lui fait.
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