Face à la détermination des Guadeloupéens, le gouvernement cherche par tous les moyens à apaiser leur colère. Soignants et pompiers se sont élevés contre l’obligation vaccinale imposée le 15 novembre et qui a débouché sur une crise sociale… En façade le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin roule des mécaniques sur France Inter en annonçant que « le rétablissement de l’ordre public est le préalable à toute discussion ». Le son de cloche n’est pas le même chez le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu. Ce dernier s’est exprimé lundi soir sur France 2 : « On est aussi sur un dialogue social entre l’employeur, le ministère de la Santé et des solidarités, et ses employés pour trouver les solutions. On a des soignants qui nous disent : Je ne suis pas contre le vaccin mais contre l’ARN messager. Ainsi on s’est engagés hier soir à trouver d’autres types de vaccins. »
C’est un aveu de faiblesse du gouvernement — avec aussi sa jolie carotte au bout du fil — face à une situation critique qui risque fort de lui échapper. La négociation serait donc de ne pas lâcher la vaccination mais de virer simplement l’ARN messager de la seringue pour contenter au mieux les derniers récalcitrants pas trop regardants sur le prochain vaccin fabriqué en 4-4-2. Il risque d’ailleurs de ne jamais voir le jour, puisqu’il n’existe aucun vaccin à vecteur viral non ARNm, à part AstraZénéca et Janssen (dont l’Europe ne veut plus) et les vaccins chinois et russes (non homologués par l’UE). Donc les soignants guadeloupéens n’en verront jamais la couleur.
Le vaccin franco-autrichien Valvena dit « classique » pourrait convaincre une partie des « anti-vaccins ». La livraison devrait commencer en avril 2022. Un peu tard pour influer sur la crise des Antilles. La personne chargée de la relation investisseurs chez Valvena est Laetitia Bachelot-Fontaine, nièce par alliance de Roselyne Bachelot.
Il s’agit bien d’un vaccin classique avec virus désactivé, mais il utilise de l’aluminium et un autre adjuvant contenant de l’ADN synthétique, tout aussi expérimental que l’ARN messager de Pfizer… et surtout ce vaccin ne réglera rien à l’obligation vaccinale, au pass sanitaire, aux effets secondaires graves à court, moyen et long terme, à la ségrégation et surtout au plan machiavélique qui vient se nicher après l’épisode du vaccin : le système de « crédit social »… Si vous pensez avoir vécu le pire, le crédit social vous fera regretter d’avoir été tiède. On perd toujours à négocier avec le diable ! L’État français travaille sur du long terme, lâche du lest et joue sur la division pour endormir son monde… Les Gilets Jaunes ont vu le résultat : zéro !
Marcel D. pour Le Média en 4-4-2