Salah Hamouri, avocat franco-palestinien : Nettoyage ethnique à Gaza

Salah Hamouri, ayant passé plus de dix ans dans les geôles israéliennes, commence par exprimer son inquiétude face à la récente opération de l’armée israélienne dans le nord de Gaza. Il considère que cette opération est un test de la décision prise par le gouvernement israélien de réoccuper Gaza, avec l’appui des grandes puissances impérialistes. Il mentionne même la présence des forces spéciales américaines sur le terrain. La situation actuelle laisse craindre un véritable génocide à Gaza.

À 15 ans, il a été victime d’un sniper israélien, et dès l’âge de 16 ans, il a été incarcéré, accusé de complot pour attenter à la vie d’un ancien grand rabbin. Il raconte les circonstances difficiles de son arrestation et les interrogatoires violents auxquels il a été soumis. Malgré l’absence de preuves, il a passé trois ans en détention avant d’être condamné à sept ans de prison.

Salah Hamouri décrit les conditions de détention qu’il a subies et insiste sur la torture psychologique, affirmant que ses effets sont plus durables que la torture physique. Il dénonce également la situation actuelle dans les prisons israéliennes, où les prisonniers politiques sont soumis à des sévices physiques et psychologiques, y compris l’agression, la confiscation de biens et l’absence de contact avec l’extérieur. Il souligne le nombre croissant de Palestiniens détenus, illustrant ainsi la gravité de la situation.

Le statut complexe des Palestiniens de Jérusalem, qui sont nés sans nationalité et ne possèdent qu’une carte de résidence. Pour voyager, ils doivent obtenir un laissez-passer, ce qui rend leur mobilité très limitée. Il explique que les Palestiniens de Jérusalem veulent rester sur leur terre malgré la pression exercée sur eux.

Il conclut en parlant de la résistance palestinienne face à l’occupation israélienne. Il insiste sur le fait que la meilleure manière de résister est de rester sur leur terre et de ne pas quitter leur patrie, malgré les bombardements et la violence. Il évoque la détermination des Palestiniens à défendre leur droit de vivre sur leur terre.

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