C’est le quotidien belge néerlandophone Het Nieuwsblad qui a signalé ces cas, rapidement repris par la presse européenne. Trois jeunes cyclistes amateurs, « âgés de 15 à 17 ans », ont développé « des problèmes cardiaques » quelques jours après avoir reçu leur seconde dose de vaccin Pfizer. Souffrant d’une douleur à la poitrine en pleine course, l’un d’entre eux a été conduit à l’hôpital où on lui a diagnostiqué une inflammation du muscle cardiaque.
Cette inflammation du muscle cardiaque ou de la membrane cardiaque porte un nom : la myocardite ou péricardite. Courant juillet, l’OMS, puis l’Agence européenne des médicaments, avaient signalé de rares cas de telles inflammations, chez de jeunes patients.
L’information a été transmise dès le 19 juillet aux professionnels de santé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et les fabricants des vaccins Pfizer et Moderna. Elle évoque une « possible association causale entre les vaccins à ARNm contre la COVID-19 et la survenue de myocardites et de péricardites », concernant « de très rares cas ». Ces cas « sont principalement survenus dans les 14 jours suivant la vaccination majoritairement après la deuxième dose et chez des hommes jeunes », poursuit le communiqué.