Selon le ministre de l’Économie, Robert Habeck, l’Allemagne est dans une situation alarmante

mise à jour le 05/09/22

Après les sanctions contre la Russie, Robert Habeck a dû faire face à la menace du Kremlin de couper le gaz. Le ministre Vert de l’Économie et du Climat avait dû s’asseoir sur ses convictions écologiques et relancer les centrales à charbon. « La pilule est dure à avaler, c’est vrai. Mais nous n’avons pas d’autres solutions pour réduire notre consommation de gaz », dira-t-il.


Fort de ses convictions — momentanément sous le tapis —, la machine s’active en coulisse afin que les Allemands puissent passer l’hiver au chaud. Malheureusement pour nos compatriotes d’outre-Rhin, le ministre de l’Économie Robert Habeck a déclaré que certaines entreprises avaient complètement arrêté la production, qualifiant la situation et l’évolution d’alarmantes. « Ce n’est pas une bonne nouvelle, car cela peut signifier que les industries en question ne sont pas seulement en cours de restructuration, mais connaissent une rupture — une rupture structurelle, une rupture qui se produit sous une pression énorme. »

Selon le quotidien économique et financier Financial Times, Siegfried Russwurm, chef du principal lobby des entreprises allemandes, a déclaré que le prix de l’électricité était passé à plus de 700 € par mégawattheure (MWh), soit 15 fois plus que le niveau des années précédentes. « La hausse des prix du gaz affecte tout le monde, des grands groupes industriels aux petites sociétés commerciales et aux entreprises de taille moyenne qui composent le “Mittelstand allemand” — notion courante pour désigner tant l’artisan que l’entreprise de plus de 1 000 salariés. Partout où l’énergie est une partie importante du modèle commercial, les entreprises vivent une véritable angoisse. »

Selon Marc Tenbieg, chef de la Confédération des PME, « la confiance dans la compétence du gouvernement en matière de crise économique est en train de disparaître et les petites et moyennes entreprises en particulier ont le sentiment d’avoir été laissées pour compte par les autorités. »

Au même moment, la Pologne ne perd pas le nord et demande à l’Allemagne des réparations, concernant la Seconde Guerre mondiale, d’une valeur de 1 300 milliards d’euros. Quand ça veut pas, ça veut pas…

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