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Le journaliste Frédéric Aigouy au cœur du Sommet des BRICS 2024 : « Ce n’est pas la Russie qui est isolée, mais l’Occident »

Frédéric Aigouy, après avoir été privé de son accréditation par l’Élysée pour une question sur Nordstream, poursuit son travail en couvrant le sommet des BRICS 2024 à Kazan. Il y analyse l’isolement grandissant de l'Occident face à la montée en puissance d’une coalition pro-russe sur la scène internationale.

mise à jour le 24/10/24

En direct de Kazan, Frédéric Aigouy couvre le #BRICS2024. « L’isolement concerne l’Occident, pas la Russie. »

Le journaliste Frédéric Aigouy, récemment mis en lumière après s’être vu retirer son accréditation par l’Élysée pour avoir posé une question délicate à Prisca Thevenot concernant l’affaire Nordstream, continue de faire parler de lui. l’analyste géopolitique ne s’arrête pas là et vient tout juste de poser ses valises à Kazan, en Russie, pour couvrir l’événement majeur des relations internationales : le Sommet des BRICS 2024. Ce rassemblement, qui marque un tournant dans l’équilibre géopolitique mondial, est l’occasion pour le journaliste de nous offrir une perspective unique sur les enjeux internationaux, loin du prisme occidental habituel.

Le Sommet des BRICS 2024 : un Big Bang des relations internationales

Frédéric Aigouy a tenu à informer ses lecteurs dès son arrivée à Kazan, expliquant qu’il est là pour suivre de près le « Big Bang des relations internationales ». Le sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui se tient en 2024, est l’un des événements les plus attendus dans le contexte de la multipolarité mondiale. Lors de cette première journée, il a pu rencontrer des confrères venus du monde entier : des journalistes indiens, chinois, camerounais, syriens, serbes, et bien sûr russes. Ces échanges lui ont permis de dresser un constat saisissant : l’isolement dont on accuse régulièrement la Russie semble en réalité concerner l’Occident lui-même.

Un retournement de perspective : l’Occident isolé ?

« Ce n’est pas la Russie qui est isolée, mais l’Occident », affirme Frédéric Aigouy avec conviction, appuyé par une observation qui gagne du terrain, même dans les médias occidentaux. Il cite un article récent de CNN, signé par , où le média américain admet que « Poutine est loin d’être seul ». CNN va jusqu’à reconnaître l’émergence d’une coalition de pays qui soutiennent la Russie, espérant un changement dans la gouvernance mondiale. « Mieux vaut tard que jamais », ironise Aigouy, rappelant que cette évolution était perceptible depuis des années.

Vladimir Poutine à propos de la dédollarisation :

« Nous n’avons pas abandonné le dollar. On nous a interdit de l’utiliser. Et aujourd’hui, 95 % de l’ensemble des échanges commerciaux de la Russie sont libellés en monnaies nationales. Ils l’ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. Ils pensaient que nous allions nous effondrer. »

La presse française déconnectée ?

« Est-ce que la presse française vit toujours dans son univers parallèle ? » Frédéric Aigouy s’interroge sur la façon dont les médias français, tels que TF1 ou l’AFP, qui ont envoyé des correspondants sur place, vont traiter l’événement. Vont-ils continuer à brosser un portrait simpliste d’un Poutine isolé, ou seront-ils capables de prendre la mesure des évolutions géopolitiques qui se jouent au sein des BRICS ?

Le journaliste d’opposition ne mâche pas ses mots : il doute que les grands médias hexagonaux parviennent à sortir de leur récit manichéen où la Russie n’aurait que la Corée du Nord comme allié. Une analyse biaisée qui, selon lui, relève presque de la « maladie mentale ».

De la censure à la réalité du terrain

Ce qui rend le parcours de Frédéric Aigouy particulièrement notable, c’est son refus de se plier aux pressions institutionnelles. En posant une question sur Nordstream à Prisca Thevenot, il s’était attiré les foudres de l’Élysée, qui n’avait pas hésité à lui retirer son accréditation. Pourtant, loin d’être découragé, il persiste et signe en couvrant un événement international d’une importance cruciale, loin des sentiers battus.

Alors, la presse française continuera-t-elle à raconter l’histoire sous l’angle unique de la supériorité occidentale, ou acceptera-t-elle de voir le monde tel qu’il est réellement en train de devenir ? Une chose est certaine : Frédéric Aigouy, lui, ne se contentera pas de regarder. Il est là pour nous en informer, en direct, avec un regard affûté et sans compromis.

Suivez Frédéric Aigouy sur X pour ne rien manquer de ce sommet crucial et découvrir la réalité des relations internationales hors du cadre occidental !

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