« Estimer qu’un homme ne peut pas être enceint est « transphobe » ; de même qu’appréhender le partage des toilettes des jeunes filles avec des hommes transgenres. »
Selon Mathieu Bock-Côté, cette histoire est le symbole de ce que devient l’éducation nationale ou publique dans le monde occidental. L’école invite des associations militantes qui décident de prendre en charge la formation idéologique des élèves, cherchant à les endoctriner à partir d’une vision radicale de la théorie du genre.
Les militants disent qu’il n’y a pas que deux sexes et que les catégories d’hommes et de femmes sont dépassées. Ils prônent la fluidité de genre et l’indétermination sexuelle. Les enfants qui questionnent cette vision se font accuser de transphobie. Selon Mathieu Bock-Côté, c’est une agression idéologique et symbolique contre les enfants.
L’école n’est plus au service de la transmission de la culture, du patrimoine et de la connaissance. Elle est mise au service d’un projet de déconstruction et les enfants sont traités comme les cobayes d’un nouveau régime. Des associations militantes se succèdent dans les écoles, prétendant se greffer à la fonction d’enseignement et d’éducation, mais détournant une institution publique en fonction de fins idéologiques particulières.
Mathieu Bock-Côté conclut en disant que tout n’est pas perdu. On peut délivrer l’école du pédagogisme, interdire la présence des associations militantes à l’école et multiplier les lieux indépendants où la culture va se réfugier sur le mode de l’oasis.